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Maryline Crivello

Bio: Maryline Crivello is an academic researcher from Aix-Marseille University. The author has an hindex of 2, co-authored 5 publications receiving 13 citations.

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Book
01 Jan 2009
TL;DR: In this article, the authors propose de mieux situer la place et le role des medias dans les societes mediterraneennes, et singulierement dans le pays arabes.
Abstract: Depuis les annees 1990, la generalisation des televisions satellitaires et l’avenement d’Internet ont bouleverse le paysage mediatique et contribue a une modification profonde du rapport entre les populations et l’information. Acteurs politiques a part entiere, les medias entretiennent des liens conflictuels et ambigus avec les pouvoirs politique, judiciaire, religieux, financier et pesent directement sur les relations internationales. Interrogeant l’histoire, multipliant les approches et les exemples, de l’Italie au Liban, de l’analyse de la sociologie du Web au traitement mediatique du conflit israelo-palestinien, sondant l’evolution des imaginaires politiques et religieux, cet ouvrage se propose de mieux situer la place et le role des medias dans les societes mediterraneennes, et singulierement dans les pays arabes. Plusieurs chapitres semblent avoir ete rediges de maniere premonitoire aux soulevements observes dans le monde arabe en 2011. Ces evenements ont montre que les nouveaux medias avaient bien la capacite d'interroger les regimes. Les contributions portant sur la Tunisie ou la Syrie montrent que la generalisation de la communication qui donne naissance a de nouveaux usages contribue a modifier la configuration autoritaire de l'espace public.

6 citations

Journal ArticleDOI
TL;DR: In this paper, les recherches menees dans le cadre du programme Imasud (Suds imaginaires, imaginaire des Suds), soutenu entre 2008 et 2010 par l’ANR, le laboratoire Telemme et la Maison mediterraneenne des sciences de l'Homme d'Aix-en-Provence, avaient pour objectif d’aborder cette relation a la lumiere de differents cas mediterranens.
Abstract: Le couple histoire/memoire et la question des representations culturelles sont, depuis de nombreuses annees, au cœur de debats scientifiques, sociaux et politiques. Les recherches menees dans le cadre du programme Imasud (Suds imaginaires, imaginaire des Suds. Heritages, memoires, representations en Mediterranee), soutenu entre 2008 et 2010 par l’ANR, le laboratoire Telemme et la Maison mediterraneenne des sciences de l’Homme d’Aix-en-Provence, avaient pour objectif d’aborder cette relation a la lumiere de differents cas mediterraneens. Leur comparaison a permis de souligner l’emergence de nouveaux acteurs prenant place desormais dans l’elaboration des memoires mediterraneennes, en phase avec la tendance generale de fragmentation des discours sur le passe, entre politique patrimoniales et revendications politiques des minorites.

2 citations

Book
01 Jan 2010
TL;DR: In this paper, the authors define a "travail de memoire", i.e., a travail of devoilement d'un '' passe qui ne passe pas'' (e.g., the genocide armenien, the purification ethnique en Palestine ou en Bosnie, the colonisation etc.).
Abstract: Depuis les annees 1980, les liens entre histoire et memoire sont regulierement interroges lors de debats tant scientifiques que publics ou politiques. Si le sujet passionne la France - les polemiques relatives aux « lois memorielles », au passe colonial ou a « l’identite nationale » en temoignent -, il est encore peu etudie a l’aune de l’espace mediterraneen. Force est de constater une multiplication des revendications et des conflits dont les enjeux sont l’affirmation ou la redefinition des identites - enjeux indissociables d’un veritable « travail de memoire », c’est-a-dire un travail de devoilement d’un « passe qui ne passe pas » (le genocide armenien, la purification ethnique en Palestine ou en Bosnie, la colonisation…). L’instrumentalisation du passe a des fins politiques n’est pas une specificite mediterraneenne, mais elle a pris dans cet espace aux identites fragiles une coloration particulierement vive. Ainsi, des Balkans au Proche-Orient en passant par le Maghreb, la confrontation entre les differentes echelles de memoire - etatique ou collective, officielle ou marginalisee - concourt a exacerber les antagonismes. Cet ouvrage qui rassemble des contributions d’anthropologues, d’historiens, de geographes, d’archeologues et de politologues interroge les mecanismes de fabrication de ces heritages qui divisent ou rapprochent les hommes au sein d’un meme espace.

1 citations

Book
01 Jan 2016
TL;DR: In this paper, a dictionnaire se propose de rendre compte des recents travaux consacres aux SAVOIRS, aux TERRITOIRES, aux MEMOIRE, aux FIGURES EMBLEMATIQUES, and aux PRATIQUESSes d’une aire geographique dune grande complexite and dune exceptionnelle richesse.
Abstract: Ce dictionnaire se propose de rendre compte des recents travaux consacres aux SAVOIRS, aux TERRITOIRES, aux MEMOIRES, aux FIGURES EMBLEMATIQUES et aux PRATIQUES d’une aire geographique d’une grande complexite et d’une exceptionnelle richesse. Il interroge la Mediterranee dans son cadre spatial et culturel, dont il explore toutes les facettes, depuis les liations partagees jusqu’aux fractures reiterees. Associant toutes les disciplines des sciences humaines et sociales, il dresse l’etat des lieux des connaissances actuelles et met l’accent sur la diversite des perceptions et des contextes, ainsi que sur les mouvements et tous les champs de re exions en construction.

1 citations


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Dissertation
10 Nov 2014
TL;DR: The role des medias, des acteurs politiques, ainsi que des militants de la memoire is analyzed in this paper for comprendre la place et les sens de ce referent social qui formalise un nouveau rapport au passe des contemporains.
Abstract: La these est consacree a l’histoire de l’expression « devoir de memoire », des annees 1970 a nos jours. Ce neologisme s’elabore dans le contexte de nouveaux usages du mot « memoire », sans lien avec la memoire de la Shoah, avant de devenir une formulaire du discours social au debut des annees 1990, a l’occasion du debat sur la reconnaissance officielle du role de Vichy dans la persecution et l’extermination des Juifs. Le role des medias, des acteurs politiques, ainsi que des militants de la memoire est analyse pour comprendre la place et les sens de ce referent social qui formalise un nouveau rapport au passe des contemporains. Pour mener ce travail, les sources audiovisuelles, celles de la presse ecrite, du secretariat d’Etat aux Anciens combattants, et des associations ont ete exploitees, completees par de nombreux entretiens.

50 citations

BookDOI
01 Jan 2014
TL;DR: In this article, the authors formulate the question of the Turkish model in the context of the Arab world and propose a model based on the AKP, which is able to define Islam in conservative and orthopraxical terms and not Turkey as a state.
Abstract: Is Turkey of the AKP accepted as a model in the Arab world ? If Erdogan’s Turkey had enjoyed a certain popularity in the Arab world before the revolutionary contests for her efforts of democratization, her economic success and most importantly her critical stand vis-à-vis Israel, the Turkish diplomacy seems to be unable to adopt itself to new contexts. From 2011 to 2013, Ankara was obliged to change its Arab LeS OnDeS De ChOC DeS révOLuTIOnS arabeS 32 politics according new crisis in the Arab world, particularly in Syria. It is thus important to formulate the question of the “Turkish model”: that is the AKP, which is able to define Islam in conservative and orthopraxical terms, and not Turkey as a state, which constitutes a model. This model, which allows the rulers to adopt eclecticism as a mode of governance, represents some common features with the past Bonapartism and the current “Poutinism” rather than with the revolutionary ideals of Sayyid Qotb in the sense that it allows. Key-Words: Syria, Libya, Tunisia, Israël, Islamism, AKP, Foreign Policy, Arab Revolution, Erdogan, al-Assad L’une des conséquences des contestations révolutionnaires arabes fut de réactualiser la question des modèles, avec laquelle les sciences sociales sont somme toute relativement familières. Dans le contexte arabe de 2011-2012, cependant, celle-ci gagna une rare complexité, puisque le débat porta simultanément sur la place des conigurations contestataires arabes dans l’histoire des révolutions (retour à la matrice de 1789 ? analogie avec le « Printemps des peuples » de 1848 ?), sur la capacité des sociétés arabes à produire leurs propres références à l’antipode des modèles de Téhéran et de Peshawar qui avaient du moins partiellement déterminé leur passé récent, et enin, sur les sources d’inspiration disponibles dans le monde musulman pour construire des régimes à la fois musulmans, à savoir « authentiques », disposant d’une historicité, et partant, des spéciicités propres, et démocratiques, autrement dit capables d’instituer localement la cité bourgeoise. Les regards se tournèrent dès lors inévitablement vers la Turquie de l’AKP (Parti du développement et de justice), pays censé combiner harmonieusement identité religieuse musulmane, conservatisme social modéré et démocratie parlementaire avec de réelles alternances. Les rapports étroits que la Turquie entretenait avec le monde arabe se traduisant par des données statistiques vertigineuses , l’immense popularité dont jouissait Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc, dans le monde arabe et les éloges réitérés dont il faisait l’objet de la part des anciens mouvements islamistes convertis au conservatisme social et 1. À titre d’exemple, le volume des échanges commerciaux entre la Turquie et le monde arabe passa de près de 36 milliards de dollars en 1981 à près de 300 milliards en 2010, alors que le nombre de déplacements entre les deux mondes, limité à près de 6.800.000 personnes en 1995 atteignit près de 30 millions de personnes quinze ans après (Kırıșçı 2011, p. 38, 45). heurS eT MaLheurS De La POLITIque arabe De La TurquIe 33 au néolibéralisme économique, semblaient apporter la preuve irréfutable de l’« exportabilité » d’un modèle produit dans le « centre » vers d’autres contrées de son « ex-espace impérial ». La doctrine dite Davutoglu, élaborée par l’actuel ministre turc des Afaires étrangères dans son désormais trop célèbre ouvrage intitulé Profondeur stratégique , refusant toute ambition néo-impériale, mais chargeant néanmoins la Turquie d’une responsabilité historique, avec des droits et des devoirs aférents, dans son ex-espace impérial, ne pouvait que renforcer cette entreprise de construction de modèle (Davutoğlu 2001). Dans quelle mesure la Turquie de l’AKP qui, dans la continuité d’un héritage aussi long que complexe que nous ne pourrons analyser ici, ambitionne de redéinir l’islam à partir de la « turcité », est-elle, ou peutelle être acceptée comme un modèle dans le monde arabe (Bozarslan 2013a et b) ? À défaut d’enquêtes de terrain un tant soit peu iables sur le sujet (oran 2012), nous serons contraints dans cette contribution d’apporter, dans un premier temps, quelques éléments explicatifs sur la popularité de la Turquie dans le monde arabe à la veille des contestations révolutionnaires, pour insister ensuite sur les « rectiications » politiques et diplomatiques auxquelles Ankara a dû procéder ain de faire face aux changements survenus dans la région. Retournant, dans un troisième temps, à la question des modèles, nous suggérerons la nécessité d’établir une distinction entre la Turquie en tant que puissance régionale et l’AKP en tant que régime politique et social. Nous pourrons en efet penser, sous forme d’hypothèse qui reste à conirmer, que les méiances que suscite le projet hégémonique turc au sein des opinions publiques et des « classes politiques » arabes, puissent ne pas être contradictoires avec l’attrait de l’AKP comme source d’imitation des partis conservateurs issus de l’islamisme, désormais au pouvoir dans plus d’un pays. Le contexte des années 2000 Les années 2000, marquées par la victoire électorale de l’AKP en 2002, puis la consolidation de son pouvoir après les élections de 2007, témoignèrent d’un net changement d’image de la Turquie dans le monde arabe. Une telle évolution n’allait pourtant pas de soi tant le pays était considéré comme l’allié stratégique historique d’Israël et à l’avant-garde 2. Voir notamment le dossier spécial de la revue Insight Turkey (13/2, 2011), opportunément intitulé « Debating ‘Turkish Model’ in the Middle East ». LeS OnDeS De ChOC DeS révOLuTIOnS arabeS 34 de la lutte contre l’islamisme. Comment oublier, en efet, que la dernière intervention musclée de l’armée en 1997 s’était soldée par le renversement du pouvoir islamiste de courte durée du Parti Refah (Parti de la Prospérité) de Necmettin Erbakan (1926-2011) dont sont issus la plupart des dirigeants de l’AKP. Rien n’indiquait, en efet, que le gouvernement de l’AKP, faisant face à une opposition musclée des militaires, ainsi que d’un président, d’une bureaucratie et d’une intelligentsia kémalistes puissants, allait pouvoir s’ancrer dans la durée, survivre à plusieurs tentatives de coup d’État et éviter de justesse sa dissolution par la Cour constitutionnelle en 2008. Son règne, sur la brèche mais constamment miraculé, son rapprochement, certes momentané, avec l’Europe, certaines de ses mesures de démocratisation qui lui valurent pour un temps la sympathie de la gauche libérale turque et enin, la transformation de la Turquie en 17e puissance économique du monde sous sa domination (Cizre 2008), furent interprétés dans le monde arabe comme autant de signes continus de l’irréversibilité d’un modèle démocratique prospère, et pourtant attaché à son identité musulmane « première ». Force est en efet d’admettre que le régime de l’AKP contrastait radicalement avec ceux du monde arabe où seules deux monarchies, le Maroc et la Jordanie, où les rois continuaient d’ailleurs de détenir l’essentiel du pouvoir politique, économique et militaire, évoluaient alors vers un semblant de démocratie. Mais il y avait également un deuxième facteur qui rehaussait l’image d’Erdogan dans le monde arabe : la dispute verbale télévisée d’une rare violence qu’il engagea avec Shimon Perez au sommet de Davos le 31 janvier 2009 au lendemain de la guerre de Gaza (décembre 2008-janvier 2009) 3 constituait le signe avant-coureur d’une quasi-rupture diplomatique entre Ankara et Tel-Aviv (MarCou 2012). L’AKP ne cachait désormais plus son soutien symbolique au Hezbollah libanais ou au Hamas palestinien. Soudain, Erdogan, déjà célébré pour avoir assuré des libertés et de l’épanouissement économique à son peuple, apparaissait aussi comme le leader capable de tenir tête à Israël, ce qui était loin d’être le cas des Princes arabes, qu’ils se nomment malik ou ra’īs. Les signes convergeaient pour indiquer que Nasser le résistant, duquel les Arabes se seraient montrés indignes, s’était inalement réincarné en Erdogan le Turc. Un point, caractérisant pourtant fortement la politique étrangère turque, semblait ne pas préoccuper les opinions publiques arabes des années 2000 : le gouvernement d’Erdogan avait fait le choix, à la fois par 3. Consultable sur http://www.dailymotion.com/video/x87sym_erdogan-perez-a-davos2009-le-clash_news heurS eT MaLheurS De La POLITIque arabe De La TurquIe 35 pragmatisme mais aussi, en arrière-plan, par une tradition politique remontant aux légistes de l’islam classique, dont le célèbre al-Māwardī (972-1058) recommandant l’obéissance à tout pouvoir établi dans la dār alislām, fut-il tyrannique, de développer une politique exclusivement centrée sur les relations d’État à État. Il ne s’agissait pas, pour lui, seulement de nouer des liens forts avec les régimes autoritaires « ordinaires » comme ceux de Ben Ali ou de Moubarak. Alors que le Premier ministre turc se voyait décerné, en novembre 2010, le « Prix Kadhai des droits de l’homme », le rapprochement avec la Libye, que nombre d’islamistes turcs avaient salué comme un modèle dans leur jeunesse, s’accélérait. Ankara avait également adopté une politique d’alliance étroite avec le régime du « frère al-Assad », ainsi que, en dehors du monde arabe, avec l’Iran. L’inquiétude suscitée par la consolidation d’une entité fédérée kurde en Irak (avec laquelle la Turquie init cependant par se réconcilier) et la volonté de combattre collectivement la guérilla kurde du PKK et ses partis alliés en Syrie et en Iran, constituaient la base de cet « axe stratégique » suscitant tant de déceptions, pour ne pas dire de colère, à Washington. Ankara face aux contestations révolutionnaires La politique arabe de la Turquie était en somme riche de contradictions, mais de contradictions fructueuses, tant elles permettaient d’engendrer un capital symbolique inédit que l’AKP ne manquait pas d’utiliser sur la scène intérieure pour présenter son président comme doté d’une s

16 citations

Dissertation
24 Nov 2009
TL;DR: A travers le regard de la television, cette filiation parait en effet evidente as mentioned in this paper, a travers l'actualite, souvent douloureuse, ou par le biais de reportages et de documentaires, the television contribue a la construction d'un regard complexe sur la Corse ou predomine une image noire and negative, figee, heritage de constructions litteraires and cinematographiques.
Abstract: La Corse « la plus proche des iles lointaines », parait tres mediatique mais peut aussi etre tres meconnue. Que ce soit a travers l'actualite, souvent douloureuse, ou par le biais de reportages et de documentaires, la television contribue a la construction d'un regard complexe sur la Corse ou predomine une image noire et negative, figee, heritage de constructions litteraires et cinematographiques. C'est pourtant une ile qui s'ouvre, qui fait preuve ces dernieres annees d'inventivite dans la creation artistique, musicale ou litteraire. Un territoire dont les acteurs sociaux sont, a present, a la fois connectes sur le local et sur l'exterieur, sur la singularite et sur le monde. Une ile qui, par l'etude de ses references, ses representations redecouvre son heritage mediterraneen. A travers le regard de la television, cette filiation parait en effet evidente. On connait en effet la vision binaire que provoque la Corse dans les medias soit une Corse de la violence et des affrontements soit une Corse des traditions et de la culture du « Riacquistu ». Ce regard double rappelle celui que portent les medias sur la Mediterranee, a la fois terre de conflits et terre de culture. Etudier la Corse dans le domaine des sciences-humaines consiste alors a prendre en compte cette appartenance au monde mediterraneen. Cette analyse des representations dans les magazines televises et les documentaires permet alors a l'historien de comprendre comment s'opere l'ancrage identitaire.

14 citations

01 Jan 2010
TL;DR: In this paper, the authors explore evolution des pratiques linguistiques dans les medias du monde arabophone des annees 1950-2005 and distingue trois grandes phases: celle des medias etatiques visant a promouvoir politique linguistique des etats,celle des medialias internationaux who ont ouvert eventail linguistics and celle medias nationaux prives qui se traduisent par renforcement du plurilinguisme and valorisation des parlers
Abstract: L'article presente lors d'une conference sur Langues et Medias dans le monde mediterraneen explore evolution des pratiques linguistiques dans les medias du monde arabophone des annees 1950-2005. Il distingue trois grandes phases: celle des medias etatiques visant a promouvoir politique linguistique des etats, celle des medias internationaux qui ont ouvert eventail linguistique et celle des medias nationaux prives qui se traduisent par renforcement du plurilinguisme et valorisation des parlers locaux.

9 citations

Journal ArticleDOI
TL;DR: In this article, Duterne et al. present an appel à contribution of the numéro spécial de la Revue Tiers Monde (VTM) to the mobilisation of sociétés.
Abstract: L’appel à contribution de ce numéro spécial de la Revue Tiers Monde a été publié en avril 2009. Il visait notamment à nuancer certaines images développées à propos des sociétés de la région, celles de sociétés « vides d’acteurs sociaux et politiques » (Duterne, 2009, p. 8) car « soumises » à un certain nombre de surdéterminations comme l’islamisme, l’autoritarisme, la mondialisation, le communautarisme, les conflits régionaux etc. Face à cette image de la « soumission », l’appel à contribution souhaitait mettre l’accent sur le phénomène presque contraire, à savoir la « mobilisation ». L’intuition de départ reposait sur le constat d’une montée des mobilisations sociales, non seulement en Égypte et en Tunisie mais également en Algérie et au Maroc. Le numéro devait paraître en 2010. Le retard atteste de la difficulté à intégrer le phénomène des mouvements sociaux comme « objet de recherche légitime » dans le champ scientifique francophone spécialisé sur la région. Les pays couverts par les contributions à ce numéro se limitent au Maroc, au Liban, à la Tunisie et à l’Égypte.

8 citations