Adansonia 

About: Adansonia is an academic journal published by Publications scientifiques du Muséum. The journal publishes majorly in the area(s): Genus & Typification. It has an ISSN identifier of 1280-8571. It is also open access. Over the lifetime, 618 publications have been published receiving 3452 citations. The journal is also known as: baobab.

Le référentiel taxonomique Florical et les caractéristiques de la flore vasculaire indigène de la Nouvelle-Calédonie

Abstract: The taxonomic reference base Florical and characteristics of the native vascular flora of New Caledonia. The floristic inventory presented here comprises the evolving computerised database Florical (http://www.botanique.nc/herbier/florical). As of the date of publication, it lists all native vascular plant species (as well as infraspecific taxa) present in the territory of New Caledonia, whether validly published or in press, along with their basionym, organised according to the most recent classifications systems (APG III 2009 for the angiosperms, Smith et al. [2006] for the ferns and lycophytes, and Mabberley [2009] for the gymnosperms), accompanied by their status (native or endemic) and the various vegetation types in which they occur. After a brief historical review of our knowledge of New Caledonian botany, the characteristics (richness, composition and endemism) of the different taxonomic groups (ferns and lycophytes, gymnosperms and then angiosperms -mono- and dicotyledons) are analyzed, ...

Typification and check-list of Musa L. names (Musaceae) with nomenclatural notes

Abstract: Les noms de Musa L. publies sont listes et les typifications sont considerablement augmentees. La typification des noms appartenant a d'autres genres de Musaceae depasse le cadre de ce travail. Tous les synonymes connus sont recenses. Au total, 442 noms ont ete trouves, parmi lesquels 110 sont illegitimes et 134 sont de toute evidence des «cultivars» ou des noms douteux presentes dans sept publications decrivant essentiellement des «variantes» de bananiers cultives, soit M. xparadisiaca, M. sapidisiaca et M. sapientum. Parmi les 170 noms douteux, Blanco (1837) en a decrit 17, Hubert (1907) cinq (tous illegitimes), Gillet (1909) 28 (tous illegitimes), Teodoro (1915) 10, Quisumbing (1919) 17 et Jacob (1952) 64. Les noms (24) de De Wildeman (1920) et de Briey dans le meme ouvrage sont lectotypifies par des illustrations. Ces noms representent des cultivars. Parmi les autres nom de Musa, 32 representent Ensete, Musella et un Heliconia. Au total, 26 noms, Ensete exclu, n'ont pu etre typifies faute de materiel original. Ces noms demeurent obscurs, car les descriptions ne permettent pas d'identification. Quinze iso- ou homonymes ont ete detectes. Le nombre de noms «corrects» de Musa est estime a 140. Dans cet article, 69 noms de Musa sont lectotypifies et trois sont neotypifies. Soixante-quatre noms possedent un holotype, et 28 avaient deja ete typifies. De plus, trois epitypes sont designes ici et deux combinaisons nouvelles sont proposees, et trois Ensete sont typifies, leur placement generique n'ayant pas ete traite dans la litterature.

Leonardoxa africana (Leguminosae : Caesalpinioideae): a complex of mostly allopatric subspecies

Abstract: Le genre Leonardoxa est actuellement restreint a l'espece type L. africana (Baill.) Aubrev., cantonnee dans les forets cotieres de Basse Guinee. Ce travail, base sur l'etude des plantes sur le terrain, en culture en serre, et en herbier, montre que L. africana est un complexe de quatre taxons tres voisins, traites ici comme sous-especes : L. africana subsp. africana, subsp. gracilicaulis McKey, subsp. letouzeyi McKey et subsp. rumpiensis McKey. Les taxons nouveaux sont decrits et les relations au sein du complexe sont discutees. Le complexe est interprete comme une espece en anneau, composee de sous-especes allopatriques. Au sein le ce complexe, les deux variantes les plus extremes, L. africana subsp. africana et subsp. gracilicaulis, ont une etroite zone de sympatrie, dans laquelle elles coexistent dans les memes communautes ecologiques et restent distinctes. Des donnees sur l'ecologie et l'histoire naturelle des differents taxons sont presentees, en insistant en particulier sur les interactions entre ces plantes et les fourmis. Des interactions coevolutives avec certaines fourmis semblent un facteur important dans la differenciation du complexe. Des quatre sous-especes, toutes sauf gracilicaulis sont des myrmecophytes, possedant des tiges renflees et creuses habitees par des fourmis symbiotiques. Plusieurs caracteres, non seulement ceux qui concernent les interactions avec les fourmis mais aussi d'autres non (ou seulement indirectement) lies a la myrmecophilie, montrent une variation importante entre les differents membres du complexe. Des cles de determination et des cartes de repartition geographique sont presentees pour les quatre sous-especes.

A morphometric analysis of Hedera L. (the ivy genus, Araliaceae) and its taxonomic implications

Abstract: Cette etude evalue les schemas de ressemblance morphologique au sein du genre Hedera (les Lierres, Araliaceae). Des analyses de classification hierarchique et en composantes principales revelent l'existence de deux groupements qui correspondent aux especes a trichomes stelles et a celles a trichomes en forme d'ecaille. Les caracteres utilises traditionnellement pour delimiter les taxons du genre Hedera sont evalues. Les analyses morphometriques montrent que les principaux caracteres utilises pour delimiter les taxons a trichomes en forme d'ecaille sont : 1) nombre de lobes foliaires, 2) longueur du lobe median, 3) rapport entre le diametre de la partie centrale du trichome et son diametre total, et 4) largeur totale de la feuille. Les principaux caracteres utilises pour delimiter les taxons a trichomes stelles sont : 1) profondeur du sinus foliaire, 2) longueur des lobes foliaires, 3) largeur du lobe median, 4) nombre des lobes, et 5) emplacement des trichomes. Hedera maderensis K. Koch ex Rutherford subsp. iberica McAllister, recemment decrit, est morphologiquement tres distinct de la sous-espece typique, conformement aux donnees fournies par l'etude de l'ADN chloroplastique et de l'ADN ribosomal nucleaire indiquant l'origine independante des deux taxons. Hedera iberica (McAllister) Ackerfield & J. Wen est reconnu au niveau specifique. Une cle des taxons de Hedera est fournie pour faciliter l'identification du materiel appartenant a ce complexe.

The flora of New Caledonia's calcareous substrates.

Abstract: Les substrats calcaires d'âge et d'origine diverses occupent en Nouvelle-Caledonie une surface d'environ 3800 km 2 dont 1990 aux iles Loyaute. Au total, 488 especes (16,1 % de la flore phanerogamique) croissent sur ces substrats avec un endemisme specifique de 39,7 % nettement moins eleve que celui de la flore globale (76,9 %). Parmi ces especes, 401 sont de large amplitude ecologique et suffisamment tolerantes pour supporter d'autres types de substrats; dont 200 se retrouvent sur des sols issus de roches ultramafiques de composition chimique pourtant tres selective. Seul un lot de 87 especes strictement infeodees au calcaire merite d'etre appelees calciphiles ; elles poussent essentiellement en forets sclerophylles ou en forets denses humides. Les affinites et les origines de cette flore sont discutees et montrent des liens plus marques avec l'Australie et la Malesie, presque similaires a ceux deja obtenus pour l'ensemble de la flore neo-caledonienne. De nombreux taxons menaces necessitant des mesures speciales de protection sont presents dans cette flore calciphile.