scispace - formally typeset
Search or ask a question
Journal ArticleDOI

Postoperative respiratory complications

TL;DR: Postoperative epidural analgesia plays a role but its impact is vanishing with the decreasing incidence of respiratory complications, so non-invasive ventilation, incitative spirometry and physiotherapy need to be maintained postoperatively in patients at risk.
About: This article is published in Journal Européen des Urgences et de Réanimation.The article was published on 2016-01-01 and is currently open access. It has received 2 citations till now. The article focuses on the topics: Chest physiotherapy & Ventilation/perfusion ratio.

Summary (3 min read)

1 Introduction

  • Les complications respiratoires postopératoires (CRP) sont d’expression variées, allant de l’atélectasie avec désaturation modérée à la détresse respiratoire nécessitant une réintubation (1) .
  • C’est un problème important, probablement sous-estimé, dont l’incidence et la morbidité sont au moins égales à celles des complications cardio-vasculaires post opératoires (2).

2 Incidence des complications respiratoires post-opératoires

  • L’incidence des CRP dépend de la définition que l’on en donne.
  • Si on les définit comme l’apparition d’un Acute Lung Injury ou d’un Syndrome de Détresse Respiratoire Aiguë post chirurgie à haut risque, on retrouve une incidence de 2.6% (3).
  • Une définition plus restrictive (nécessité de ventilation mécanique > 48 heures) montre une incidence des CRP de 3,4% sur tout type de chirurgie, avec des incidences notablement plus élevées (entre 5 et 10%) en chirurgie abdominale, thoracique et vasculaire (4).
  • Si l’on compare l’incidence des CRP et celle des complications cardiovasculaires en chirurgie non cardiaque, on aboutit à des chiffres relativement semblables (2).
  • Il semble même que la survenue de CRP soit plus prédictive de la mortalité à long terme que les complications cardio-vasculaires (5).

3.2 La chirurgie

  • Le geste chirurgical en lui-même induit une altération de la fonction respiratoire, par différents mécanismes.
  • Ainsi, le type d’incision semble jouer un rôle important.
  • La chirurgie par cœlioscopie entraîne une moindre altération de la fonction respiratoire que la laparotomie (16,17).
  • Enfin, la stimulation péritonéale entraîne une inhibition de la commande phrénique, via des afférences viscérales situées au niveau du mésentère et de nombreux organes intra-abdominaux (18,19).
  • A ces titres, l’altération de la fonction diaphragmatique est d’autant plus marquée que la chirurgie est proche du diaphragme (chirurgie aortique, thoracique, sus-mésocolique) (2).

3.3 Le terrain du patient

  • Dans l’étude de Smetana, les facteurs de risque de CRP les plus importants liés au patient étaient l’âge, un score ASA ≥ 2, la présence d’une insuffisance cardiaque chronique, d’une limitation fonctionnelle pré opératoire (définie par une dépendance dans les actes de la vie quotidienne), d’une bronchopneumopathie chronique obstructive (2).
  • Retrouvaient en 2001 globalement les mêmes facteurs pour prédire la survenue d’une pneumopathie post opératoire (21).
  • Y ajoutaient en 2010 une saturation en oxygène pré opératoire ≤ 90%, la notion d’infection respiratoire dans le mois précédent, et une anémie pré opératoire (1).
  • L’ensemble de ces éléments sont évaluables en consultation d’anesthésie, sans recourir à d’autres examens complémentaires.
  • Ces facteurs de risque liés au patient s’intègrent dans des scores prédictifs de risque de CRP détaillés ultérieurement.

4.1 Scores de risque

  • De la même façon qu’il existe depuis longtemps des scores de risque de complications cardiovasculaires post opératoires en chirurgie non cardiaque (22), dont le plus connu et le plus utilisé est le score de Lee (23), plusieurs auteurs ont tenté de développer des scores prédictifs de CRP.
  • L’un des premiers scores de prédiction de pneumopathie post opératoire, « postoperative pneumoniae risk index », identifie des facteurs de risque liés au patient et à la chirurgie, pondérés selon leur rapport de cote.
  • D’autres scores se sont plus spécifiquement attachés à la prédiction du risque de réintubation (24).
  • Tous ces scores ont été mis au point sur des cohortes de patients spécifiques dans un centre donné et posent donc le problème de leur validité externe.
  • Leur définition des CRP est plus large et pragmatique, et leur score comporte moins d’items (sept).

4.2 Examens complémentaires

  • Il peut sembler tentant de recourir aux examens complémentaires pour identifier les patients à risque de complications respiratoires post opératoires.
  • Mais la radiographie pulmonaire, les gaz du sang, tout comme les épreuves fonctionnelles respiratoires pré opératoires ont de faibles valeurs prédictives positives et négatives de CRP en chirurgie non cardio-thoracique.
  • Ils ne sont pas plus informatifs que la clinique (2).
  • La plupart de ces examens ne sont d’ailleurs plus recommandés en pré opératoire de manière systématique (26).
  • Le dosage de l’albuminémie est d’ailleurs recommandé chez les patients à risque dans les guidelines américaines de prévention des CRP (27).

5.1 Prévention pré opératoire

  • Le tabac, même s’il ne fait pas partie des facteurs de risque de CRP les plus importants, majore tout de même ce risque.
  • L’arrêt du tabac est donc recommandé, même si les niveaux de preuve sont bas (28).
  • Le risque avancé d’encombrement bronchique lié à une broncho-sécrétion importante à son arrêt reste moindre que le bénéfice global observé.
  • La spirométrie incitative permet de diminuer de manière significative la survenue des CRP et particulièrement des pneumopathies post opératoires en chirurgie cardiaque.
  • La kinésithérapie pré opératoire est intéressante chez les patients présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive, car elle améliore leur capacité fonctionnelle pré opératoire (29).

5.2 Prévention per opératoire

  • Un des principaux facteurs sur lequel l’anesthésiste peut agir est la limitation de l’agression pulmonaire.
  • Sur des poumons présumés sains, cette pratique était plus controversée, les résultats étant contradictoires.
  • A la lumière de ces résultats, on peut aujourd’hui recommander l’utilisation d’une ventilation protectrice, en particulier chez les patients les plus à risque de complications postopératoires.
  • Les modalités proposées sont les suivantes : - Volume courant (Vt) = 6-8 ml/kg de poids idéal.
  • On sera vigilant devant le risque de baisse du débit cardiaque induit par ces manœuvres de recrutement chez les patients instables hémodynamiquement.

5.3 Prévention post opératoire

  • 3.1 L’analgésie post opératoire : La péridurale thoracique (APD) est largement utilisée pour assurer l’analgésie post opératoire en chirurgie abdominale ou thoracique majeure.
  • Cependant, on observe une baisse de ces effets bénéfiques avec le temps, probablement due à l’amélioration des moyens de l’analgésie systémique (analgésie morphinique contrôlée par le patient, développement du concept d’analgésie multimodale).
  • A cette fin, on utilise un appareil (spiromètre incitatif) qui donne au patient un retour visuel lié au débit inspiratoire produit.
  • 3.3 Sonde naso-gastrique L’abandon de la mise en place systématique d’une sonde naso-gastrique (SNG) en chirurgie abdominale a permis de réduire l’incidence des complications respiratoires post opératoires (43,44), sans pour autant retarder la reprise du transit.

6 Prise en charge des CRP

  • Malgré l’amélioration des pratiques de dépistage des patients à risque et de prévention des CRP, il arrive encore fréquemment que la fonction respiratoire d’un patient se dégrade en post opératoire.
  • Les mécanismes en cause peuvent être multiples : atélectasie, épanchement pleural, pneumopathie débutante….
  • Et chacune de ces causes nécessite une prise en charge spécifique qu’il serait trop long de détailler.
  • Néanmoins, il convient de garder à l’esprit qu’une dégradation respiratoire peut toujours être un mode possible de révélation d’une complication chirurgicale (lâchage d’anastomose digestive par exemple).
  • En dehors de ces cas où une reprise chirurgicale en urgence s’impose, la prise en charge de ces CRP relève d’une prise en charge réanimatoire classique : oxygénothérapie, VNI, réintubation, prélèvements bactériologiques larges, bilan radiologique….

7 Conclusion

  • Les complications respiratoires post opératoires sont une problématique grave et encore insuffisamment connue.
  • Smetana GW, Lawrence VA, Cornell JE, American College of Physicians.
  • Tokics L, Hedenstierna G, Strandberg A, Brismar B, Lundquist H. Lung collapse and gas exchange during general anesthesia: effects of spontaneous breathing, muscle paralysis, and positive end-expiratory pressure.
  • Strategies to reduce postoperative pulmonary complications after noncardiothoracic surgery: systematic review for the American College of Physicians.

Did you find this useful? Give us your feedback

Content maybe subject to copyright    Report

1
Complications respiratoires post opératoires
Antoine NAU (1), Mohamed HADJ, (1), Mathieu RAUX (2,3)
.
(1) Hôpital d’instruction des armées Percy, Département d'Anesthésie Réanimation,
Clamart, France
(2) AP-HP, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière Charles Foix, Département
d'Anesthésie Réanimation, F-75013, Paris, France
(3) Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 06, INSERM, UMRS1158
Neurophysiologie respiratoire expérimentale et clinique, Paris, France
Correspondance:
Dr. Mathieu RAUX
Salle de Surveillance Post-Interventionnelle et d’Accueil des Polytraumatisés
Département d’Anesthésie Réanimation
Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière
47-83 Boulevard de l’Hôpital
75651 Paris Cedex 13, France
Tel : +33 1 42177329
Fax : +33 1 42177388
Email : mathieu.raux@psl.aphp.fr

2
1 Introduction
Les complications respiratoires postopératoires (CRP) sont d’expression variées, allant
de l’atélectasie avec désaturation modérée à la détresse respiratoire nécessitant une
réintubation (1) . C’est un problème important, probablement sous-estimé, dont l’incidence et
la morbidité sont au moins égales à celles des complications cardio-vasculaires post
opératoires (2).
L’anesthésiste-réanimateur doit désormais intégrer ce risque dans sa prise en charge
péri anesthésique, ce qui nécessite de bien connaître l’étendue du problème, de comprendre
les mécanismes de survenue, de savoir identifier les patients à risque, et de mettre en place
des moyens de prévention en pré, per, et post-opératoire.
2 Incidence des complications respiratoires post-opératoires
L’incidence des CRP dépend de la définition que l’on en donne. Si on les définit
comme l’apparition d’un Acute Lung Injury ou d’un Syndrome de Détresse Respiratoire
Aiguë post chirurgie à haut risque, on retrouve une incidence de 2.6% (3). Une définition plus
restrictive (cessité de ventilation mécanique > 48 heures) montre une incidence des CRP de
3,4% sur tout type de chirurgie, avec des incidences notablement plus élevées (entre 5 et 10%)
en chirurgie abdominale, thoracique et vasculaire (4). Enfin, si on utilise une définition
beaucoup plus large (infection respiratoire, défaillance respiratoire finie par une saturation
en oxygène en air ambiant inférieure à 90% ou une pression artérielle partielle en oxygène
inférieure à 60mmHg, épanchement pleural, atélectasie, pneumothorax, bronchospasme…)
l’incidence est plus élevée et atteint 5% de l’ensemble des chirurgies, avec des pics à 39.6 %
en chirurgie cardiaque, 31.4% en chirurgie thoracique et 7.4% en chirurgie digestive (1).
Si l’on compare l’incidence des CRP et celle des complications cardiovasculaires en
chirurgie non cardiaque, on aboutit à des chiffres relativement semblables (2). Il semble
même que la survenue de CRP soit plus prédictive de la mortalité à long terme que les
complications cardio-vasculaires (5).

3
Ainsi, les CRP représentent un véritable problème, probablement sous-estimé, alors
que le risque de complications cardio-vasculaires est bien connu et intégré depuis longtemps à
la prise en charge anesthésique.
3 Mécanismes de survenue des CRP
Les trois grands déterminants de survenue des CRP sont liés à l’anesthésie, à la
chirurgie, et au terrain.
3.1 L’anesthésie
Les produits d’anesthésie entraînent une diminution du tonus musculaire avec
augmentation des forces rétractiles du parenchyme pulmonaire. Il en résulte une diminution
de la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF) de plus de 20% (6). Cette diminution est
également responsable de l’apparition d’atélectasies dès que la CRF passe en dessous du
volume de fermeture (7,8) avec pour conséquence une majoration du shunt physiologique et
baisse du rapport ventilation/perfusion. Enfin, la baisse du tonus musculaire entraîne la
fermeture des petites voies aériennes, ce qui majore encore le shunt dans certaines zones (7).
Ces effets sont exacerbés en décubitus dorsal et chez l’obèse (9).
D’autres mécanismes ont été proposés pour expliquer la diminution du rapport
ventilation/perfusion, au premier rang desquels figure la compression des régions inférieures
du poumon par l’abdomen, due à la perte de la rigidité diaphragmatique (8). On retrouve par
ailleurs la résorption des gaz notamment en cas d’inhalation d’oxygène pur (10), ainsi que les
altérations du surfactant (11).
Enfin, en post-opératoire, deux mécanismes liés à l’anesthésie peuvent entraîner des
complications respiratoires. D’une part, la sédation résiduelle peut être responsable d’une
obstruction de la filière pharyngée (12) et augmenter ainsi le risque d’inhalation par
relaxation du sphincter supérieur de l’œsophage (13). D’autre part, toute curarisation
résiduelle expose à un risque de dépression respiratoire par perte de coordination des muscles
intercostaux et parésie diaphragmatique, ainsi qu’à un risque prolongé d’inhalation par
dysfonction de la filière laryngo-pharyngée (14).

4
Globalement, l’anesthésie générale contribue, à elle seule, au doublement du risque de
complications respiratoires post chirurgicales comparativement à une anesthésie locorégionale
(2).
3.2 La chirurgie
Le geste chirurgical en lui-même induit une altération de la fonction respiratoire, par
différents mécanismes.
Le premier d’entre eux est le traumatisme musculaire, par lésion chirurgicale du
diaphragme ou des muscles intercostaux ou abdominaux. Ainsi, le type d’incision semble
jouer un rôle important. Les incisions transverses entraînent moins de CRP que les incisions
médianes (15). La chirurgie par cœlioscopie entraîne une moindre altération de la fonction
respiratoire que la laparotomie (16,17).
Le second mécanisme chirurgical à l’origine de CRP est la douleur, qui contribue à
restreindre la course diaphragmatique. Enfin, la stimulation péritonéale entraîne une inhibition
de la commande phrénique, via des afférences viscérales situées au niveau du mésentère et de
nombreux organes intra-abdominaux (18,19). A ces titres, l’altération de la fonction
diaphragmatique est d’autant plus marquée que la chirurgie est proche du diaphragme
(chirurgie aortique, thoracique, sus-mésocolique) (2).
Aux conséquences directes de la chirurgie, viennent s’ajouter d’autres mécanismes
responsables d’une altération parenchymateuse, tels l’inflammation, le sepsis, ou le
Transfusion Related Acute Lung Injury (2).
Cette dysfonction respiratoire est prévisible et atteint son paroxysme dans les 48
heures postopératoires (20). Il apparaît donc important d’optimiser la programmation de l’acte
chirurgical de sorte que le nadir de la fonction ventilatoire corresponde à un jour « ouvrable »
lorsque le patient est à risque élevé de CRP. Il est donc illogique d’optimiser le patient à haut
risque tout en programmant sa chirurgie en fin de semaine.
3.3 Le terrain du patient
Dans l’étude de Smetana, les facteurs de risque de CRP les plus importants liés au
patient étaient l’âge, un score ASA 2, la présence d’une insuffisance cardiaque chronique,
d’une limitation fonctionnelle pré opératoire (définie par une dépendance dans les actes de la
vie quotidienne), d’une bronchopneumopathie chronique obstructive (2). Arozullah et coll.

5
retrouvaient en 2001 globalement les mêmes facteurs pour prédire la survenue d’une
pneumopathie post opératoire (21). Canet et coll. y ajoutaient en 2010 une saturation en
oxygène pré opératoire 90%, la notion d’infection respiratoire dans le mois précédent, et
une anémie pré opératoire (1). L’ensemble de ces éléments sont évaluables en consultation
d’anesthésie, sans recourir à d’autres examens complémentaires.
Ces facteurs de risque liés au patient s’intègrent dans des scores prédictifs de risque de
CRP détaillés ultérieurement.
4 Identification des patients à risque :
4.1 Scores de risque
De la même façon qu’il existe depuis longtemps des scores de risque de complications
cardiovasculaires post opératoires en chirurgie non cardiaque (22), dont le plus connu et le
plus utilisé est le score de Lee (23), plusieurs auteurs ont tenté de développer des scores
prédictifs de CRP.
L’un des premiers scores de prédiction de pneumopathie post opératoire,
« postoperative pneumoniae risk index », identifie des facteurs de risque liés au patient et à la
chirurgie, pondérés selon leur rapport de cote. Selon le nombre de points, les patients sont
classés en 5 groupes, avec une probabilité de pneumopathie post opératoire allant de 0.24% à
15.3% (21). Le nombre d’items est important (quatorze), ce qui rend l’utilisation de ce score
difficile en routine.
D’autres scores se sont plus spécifiquement attachés à la prédiction du risque de
réintubation (24). Tous ces scores ont été mis au point sur des cohortes de patients
spécifiques dans un centre donné et posent donc le problème de leur validité externe.
Plus récemment, Canet et al ont décrit le score ARISCAT (« Assess Respiratory Risk
in Surgical Patients in Catalonia ») (1). Leur définition des CRP est plus large et pragmatique,
et leur score comporte moins d’items (sept). Il permet de classer les patients en trois groupes
(Bas risque : 1.6% de CRP; Risque intermédiaire 13.3%, Haut risque 42.1%) et prend en
compte à la fois les facteurs liés au patient et à la chirurgie. Ce score a été validé dans une
large cohorte européenne (25) et semble donc être à l’heure actuelle le plus intéressant et le
plus utilisable en pratique clinique.
Il est important de noter que dans la plupart des scores et en particulier dans
ARISCAT, les facteurs liés à la chirurgie semblent plus importants que ceux liés au patient.

Citations
More filters
Journal ArticleDOI
TL;DR: The LMA Supreme may reduce the incidence of airway complication in comparison to the TT but high quality randomized trials are recommended to further objectify if use of the LMA decreases the risk on postoperative airway complications.

66 citations


Cites background or methods or result from "Postoperative respiratory complicat..."

  • ...Thirteen clinical studies [13-23,29,30] compared the LMA Classic with the TT (Table 3); 3 compared the LMA Proseal with the TT [12,24,25]...

    [...]

  • ...In the remaining 7 studies [15-17,21,23,29,30], no details were reported on TT cuff inflation volumes....

    [...]

  • ...In all 19 studies [12-30], randomization was performed but allocation of concealment was unclear in 8 studies [13-16, 20,21,23,26]....

    [...]

  • ...Selection of device size for the LMA Classic was based on sex in 5 studies [13-15,17,18], on weight in 3 studies [16,20,29], and in line with manufacturers' recommendation in 1 study [19]....

    [...]

  • ...In 10 studies [12,20,22-24,26-30], a blinded observer assessed postoperative outcome....

    [...]

References
More filters
Journal ArticleDOI
TL;DR: There was evidence to suggest that a transverse or oblique incision may be less painful and have less impact on pulmonary function than a midline incision, particularly in the early postoperative period.
Abstract: Background The choice of surgical incision in the abdomen is determined by access. It has been suggested that other parameters such as recovery and complication rate may be influenced by utilising a transverse or oblique rather than a midline incision. However, there is little consensus in the literature as to whether a particular incision confers any advantage. Objectives To determine whether a midline incision or a transverse incision (including oblique incision) confers any recovery advantage to the patient. Search methods Search terms include randomised trials containing combinations of the following: 'abdominal', 'incisions', 'horizontal', 'transverse', 'vertical', 'midline', 'laparotomy' Selection criteria All prospective randomised trials comparing midline with transverse incisions for abdominal surgery were included. Caesarian sections were excluded. Data collection and analysis Two reviewers assessed the methodological quality of potentially eligible trials and independently extracted data from the included trial. A wide range of outcome measures were considered. Main results Due to the differences in the method of assessment, the variability of data and the heterogeneity of the participant groups it was difficult to pool some of the outcome data. Despite these limitations and potentially significant biases related to methodological quality there was evidence to suggest that a transverse or oblique incision has less impact on pulmonary function particularly in the early post-operative period and is less prone to rupture (wound dehiscence/incisional hernia). The data on pain is less clear and should be interpreted with caution but some data suggests a transverse incision is less painful. There was no difference seen in other early or late post-operative complications and recovery times were similar although the transverse incision may be cosmetically more acceptable. Authors' conclusions The analgesia use and the pulmonary compromise may be reduced with a transverse/oblique incision but this does not seem to be significant clinically as pulmonary complication rates and recovery times were the same. The likelihood of wound dehiscence and rupture appears to be reduced with a transverse incision and a transverse incision may look better. The methodological and clinical diversity and the potential for bias also mean that the results in favour of a transverse/oblique incision (particularly with regard to analgesic use) should be treated with caution. The optimal incision for abdominal surgery still remains the preference of the surgeon.

184 citations


"Postoperative respiratory complicat..." refers background in this paper

  • ...Les incisions transverses entraînent moins de CRP que les incisions médianes (15)....

    [...]

Journal ArticleDOI
01 Aug 2005-Chest
TL;DR: The prophylactic application of nCPAP at airway pressures of 10 cm H2O significantly reduced pulmonary morbidity and length of hospital stay following the surgical repair of thoracoabdominal aortic aneurysms and can be recommended as a standard treatment procedure for this patient group.

171 citations


"Postoperative respiratory complicat..." refers background in this paper

  • ...10 intermittentes (10 minutes/4h) diminue la durée de séjour en post opératoire de chirurgie aortique (41)....

    [...]

Journal ArticleDOI
TL;DR: This systematic review suggests that CPAP decreases the risk of PPCs, atelectasis, and pneumonia and supports its clinical use in patients undergoing abdominal surgery.
Abstract: Objective:We evaluated the potential benefit of continuous positive airway pressure (CPAP) to prevent postoperative pulmonary complications (PPCs), atelectasis, pneumonia, and intubation in patients undergoing major abdominal surgery.Summary Background Data:PPCs are common during the postoperative p

166 citations


"Postoperative respiratory complicat..." refers background in this paper

  • ...Une méta analyse de 2008, reprenant des études dans lesquelles la PPC était utilisée en prophylactique et en curatif (devant une insuffisance respiratoire aiguë post opératoire), retrouvait une diminution du taux de complication respiratoire en post opératoire de chirurgie abdominale (40)....

    [...]

Journal ArticleDOI
TL;DR: Letters to the Editor are considered for publication (subject to editing and abridgment) provided they do not contain material that has been submitted or published elsewhere.
Abstract: Letters to the Editor are considered for publication (subject to editing and abridgment) provided they do not contain material that has been submitted or published elsewhere. Please note the following: •Your letter must be typewritten and triple-spaced. •Its text, not including references, must not exceed 400 words (please include a word count). •It must have no more than five references and one figure or table. •It should not be signed by more than three authors. •Letters referring to a recent Journal article must be received within four weeks of its publication. •Please include your full address, telephone number, and fax number (if you have one). •You may send us your letter by post, fax, or electronic mail.

161 citations

Journal ArticleDOI
TL;DR: Application of nasal CPAP can counteract an anesthesia-induced pharyngeal narrowing by functioning as a pneumatic splint, supported by the observed reduction in anteroposterior diameter at the level of the soft palate during propofol anesthesia and the subsequent increase in this measurement during nasalCPAP application.
Abstract: BackgroundAnesthetic agents inhibit the respiratory activity of upper airway muscles more than the diaphragm, creating a potential for narrowing or complete closure of the pharyngeal airway during anesthesia. Because the underlying mechanisms leading to airway obstruction in sleep apnea and during a

158 citations


Additional excerpts

  • ...D’une part, la sédation résiduelle peut être responsable d’une obstruction de la filière pharyngée (12) et augmenter ainsi le risque d’inhalation par relaxation du sphincter supérieur de l’œsophage (13)....

    [...]

Frequently Asked Questions (1)
Q1. What are the contributions in this paper?

Arozullah et al. this paper developed a model to predict postoperative pulmonary complications in men after major noncardiac surgery.