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Showing papers by "Emmanuel Andrès published in 2023"


Journal ArticleDOI
TL;DR: In this paper , a phone call was used to reduce patients' feelings of abandonment after COVID-19 infection, and the patients felt some degree of improvement and returned to work either partially or fully, but 1/3 remained complaining of symptoms and out of work as late as 22 months.
Abstract: Introduction: Many COVID-19 patients present with severe long-lasting symptoms. They might benefit from a coordination team to manage such complex situations, but late efficacy still needs to be determined. Population and Methods: Out of 105 contacts, 45 patients had two phone consultations separated by personalized support 15 and 22 months, respectively, after COVID infection. Self-reported symptoms, feelings of improvement and ability to return to work allowed us to determine the efficacy of the therapeutic strategy proposed. Results: Unlike what was expected, many post-COVID-19 patients directly contacted the coordination team and had significant pre-existing comorbidities. Despite exercise, respiratory, olfactory rehabilitations, cognition/speech therapy and/or psychological support, the more frequent self-reported symptoms (fatigue, neurocognitive disorders, muscles and joint pain) did not resolve. However, dyspnea, anxiety and chest pain were significantly reduced. Finally, 2/3 of the patients felt some degree of improvement and returned to work either partially or fully, but 1/3 remained complaining of symptoms and out of work as late as 22 months after COVID occurrence. All patients greatly appreciated the second phone consultation. Conclusions: In such complex situations, besides early and adapted rehabilitations and psychological help allowing better symptom management, relatively simple actions such as a phone call might be very useful to reduce patients’ feelings of abandonment.

7 citations


Journal ArticleDOI
01 Jan 2023-Medicina
TL;DR: In this paper , the authors evaluated the impact of the anticoagulant treatment (DOACs versus VKAs) on 6-month complications: major or clinically relevant non-major bleeding, VTE recurrence and all-cause death.

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TL;DR: In this article , the authors evaluated the risk of maladie thromboembolique veineuse (MTHV) in patients atteints of Sjögren primaire (pSS) compared with the general population.
Abstract: Le risque vasculaire est bien décrit dans certaines pathologies auto-immunes telles que le lupus érythémateux systémique ou la polyarthrite rhumatoïde [1]. Cependant, les maladies vasculaires sont peu étudiées dans le syndrome de Sjögren primaire (pSS). L’objectif de l’étude était d’évaluer le risque de maladie thromboembolique veineuse, incluant la thrombose veineuse profonde et l’embolie pulmonaires, provoquées ou non, et de maladie artérielle périphérique dans une cohorte de patients atteints de pSS comparé à la population générale danoise. Nous avons mené une étude de cohorte nationale, basée sur la population danoise, incluant tous les patients avec un diagnostic de pSS de 1996 à 2017, appariés avec une cohorte de contrôle sur l’âge, le sexe et l’année civile. Pour chaque maladie, l’incidence cumulée a été calculée et une analyse de régression de Cox a été réalisée pour calculer les hazard ratios ajustés sur de nombreuses comorbidités telles que les facteurs de risque cardiovasculaires, d’autres maladies chroniques, ainsi que certains traitements (antiagrégants plaquettaires, traitements anticoagulants et médicaments utilisés dans le pSS tels que les corticoïdes, anti-inflammatoires non stéroïdiens et immunosuppresseurs). Une analyse par période a été réalisée (0–1 an, > 1–5 an, > 5–10 ans, > 10 ans et 0–23). Plusieurs stratifications (sur l’âge, le sexe, certains médicaments, le nombre de facteurs de risque cardiovasculaire) et analyses de sensibilité ont été réalisées. L’étude inclut 4697 patients atteints de pSS et 46 970 personnes dans la cohorte de comparaison. L’âge médian au moment du diagnostic de pSS était de 57 ans (intervalle interquartile 47–68), et 87,2 % de la population était des femmes. Après 23 ans de suivi, les incidences cumulées pour 1000 personnes de la cohorte de pSS par rapport à la population générale étaient de 41 contre 29 pour la maladie artérielle périphérique et 73 contre 51 pour la maladie thromboembolique veineuse. Avec l’analyse de régression de Cox, le pSS était significativement associé au risque de maladie artérielle périphérique (HR = 1,44, IC95 % = 1,13–1,83), de maladie thromboembolique veineuse (HR = 1,57, IC95 % = 1,33–1,85) de thrombose veineuse profonde (HR = 1,80, IC95 % = 1,45–2,23), d’embolie pulmonaire (HR = 1,35, IC95 % = 1,06–1,72), de thrombose veineuse provoquée (HR = 1,60, IC95 % = 1,26–2,03) et non provoquée (HR = 1,74, IC95 % = 1,40–2,17). Le risque de thrombose veineuse semblait être le plus élevé au cours de la première année de suivi, avec une augmentation de 2,6 fois par rapport au groupe contrôle. La conception de l’étude basée sur la population danoise, avec un suivi complet à long terme, réduit considérablement le risque de biais de sélection. L’augmentation du risque de thrombose veineuse profonde et d’embolie pulmonaire a déjà été montrée dans la littérature [2], [3]. Cependant, les mécanismes de la thrombose veineuse n’avaient pas été étudiés, et ceux-ci semblent multiples dans cette maladie devant un risque augmenté de thrombose veineuse à la fois provoquée et non provoquée. Le risque de maladie artérielle périphérique n’avait jamais été étudié dans le pSS et notre étude apporte une donnée nouvelle avec des résultats robustes grâce aux stratifications et analyses de sensibilité réalisées. Ces résultats suggèrent que le pSS augmente le risque d’atteinte vasculaire périphérique veineuse et artérielle. Des analyses futures pourraient permettre d’identifier des sous-groupes de patients plus à risque, par exemple en cas de présence d’anticorps anti-SSA ou d’une inflammation chronique.

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TL;DR: A 70-year-old male patient admitted to the internal medicine department for evaluation of a right cervical mass was found to have lymphoplasmacytic inflammatory infiltrate of the perimysium as discussed by the authors .
Abstract: We report on a 70-year-old male patient admitted to the internal medicine department for evaluation of a right cervical mass. He had been treated with antibiotics as an outpatient by his primary care doctor. Upon admission the patient was asymptomatic, but within a few hours his cervical mass enlarged; this enlargement was confined to the right sternocleidomastoid muscle. Complete blood investigations including serology and autoimmunity were negative. The neck scan and MRI were in favour of myositis. No other lesions were found either in the nasal fibre-optic exam or in the thoracic-abdominal-pelvic scan. The biopsy of the muscle showed a lymphoplasmacytic inflammatory infiltrate of the perimysium. The diagnosis of focal myositis was made. The patient clinically improved during hospitalisation with complete resolution of symptoms without any specific intervention. LEARNING POINTS A thorough clinical examination is essential in the evaluation and characterisation of cervical masses. The diagnostic approach must be rigorous in order not to ignore potentially serious diseases. A high level of clinical suspicion is needed in the diagnosis of focal myositis.


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TL;DR: In this article , a study of patients atteints of the Sjögren primaire (pSS) was presented, in which the authors evaluated the risk of infarctus du myocarde, maladie cérébrovasculaire, cardiopathie ischémique chronique, and other maladies.
Abstract: Le risque cardiovasculaire est bien décrit dans certaines pathologies auto-immunes telles que le lupus érythémateux systémique ou la polyarthrite rhumatoïde [1]. Cependant, l’incidence des maladies cardiovasculaires est peu étudiée dans le syndrome de Sjögren primaire (pSS). L’objectif de l’étude était d’évaluer le risque d’infarctus du myocarde, de cardiopathie ischémique chronique, d’accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique et hémorragique, de maladie cérébrovasculaire, d’insuffisance cardiaque et de fibrillation ou flutter auriculaire dans une cohorte de patients atteints de pSS comparé à la population générale danoise. Nous avons mené une étude de cohorte nationale, basée sur la population danoise, incluant tous les patients avec un diagnostic de pSS de 1996 à 2017, appariés avec une cohorte de contrôle sur l’âge, le sexe et l’année civile. Pour chaque maladie, l’incidence cumulée a été calculée et une analyse de régression de Cox a été réalisée pour calculer les hazard ratios ajustés sur les facteurs de risque cardiovasculaires, d’autres maladies chroniques, ainsi que certains traitements (antiagrégants plaquettaires, traitements anticoagulants et médicaments utilisés dans le pSS tels que les corticoïdes, anti-inflammatoires non stéroïdiens et immunosuppresseurs). Une analyse par période a été réalisée (0–1 an, > 1–5 an, > 5–10 ans, > 10 ans et 0–23). Plusieurs stratifications (sur l’âge, le sexe, certains médicaments, le nombre de facteurs de risque cardiovasculaire) et analyses de sensibilité ont été réalisées. L’étude inclut 4697 patients atteints de pSS et 46970 personnes dans la cohorte de comparaison. L’âge médian au moment du diagnostic de pSS était de 57 ans (intervalle interquartile 47–68), et 87,2 % de la population était des femmes. Après 23 ans de suivi, les incidences cumulées pour 1000 personnes de la cohorte de pSS par rapport à la population générale étaient de 54 contre 46 pour l’infarctus du myocarde, 93 contre 65 pour les cardiopathies ischémiques chroniques, 93 contre 69 pour l’insuffisance cardiaque, 124 contre 82 pour l’AVC ischémique, 34 contre 18 pour l’AVC hémorragique, 195 contre 139 pour les maladies cérébrovasculaires. Avec l’analyse de régression de Cox, le pSS était significativement associé au risque d’infarctus du myocarde (HR = 1,23, IC95 % = 1,01–1,50), de cardiopathie ischémique chronique (HR = 1,63, IC95 % = 1,40-1,89), d’AVC ischémique et hémorragique (HR = 1,31, IC95 % = 1,14–1,52 ; et HR = 1,51, IC95 % = 1,13–2,03, respectivement), de maladie cérébrovasculaire (HR = 1,33, IC95 % = 1,20–1,49). Aucune différence de risque n’a été observée pour la fibrillation ou le flutter auriculaire (HR = 1,04, IC95 % = 0,91–1,18) ainsi que pour la mortalité d’origine cardiovasculaire (HR = 1,11, IC95 % = 0,95–1,30). On observait une tendance, mais non significative pour une augmentation du risque d’insuffisance cardiaque dans le groupe pSS (HR = 1,17, IC95 % = 0,99–1,39). La conception de l’étude basée sur la population danoise, avec un suivi complet à long terme, réduit considérablement le risque de biais de sélection. Les stratifications et analyses de sensibilité réalisées ont permis d’obtenir des résultats robustes. Le risque d’infarctus du myocarde et de cardiopathie ischémique chez les patients atteints de pSS n’était pas clairement établi, même s’il existe une tendance vers une augmentation du risque dans la littérature. Les résultats concernant le risque cérébrovasculaire sont contradictoires dans la littérature, et les risques d’AVC ischémique et hémorragique ont été peu étudiés de manière spécifique, avec des études comportant parfois des biais importants [2], [3]. Notre étude apporte de nouvelles données plus précises avec la prise en compte séparée des cardiopathies ischémiques chroniques et aiguës ainsi que des AVC ischémiques et hémorragiques. Ces résultats suggèrent que le pSS peut être un facteur de risque de cardiopathie ischémique et de maladie cérébrovasculaire, et soulignent l’importance du contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire dans le pSS. Des analyses en sous-groupe futures pourraient permettre d’évoquer certains mécanismes physiopathologiques, comme l’implication des anticorps anti-SSA ou la présence d’une inflammation chronique.

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TL;DR: The relationship between undernutrition and the frailty syndrome is close, and their joint screening is necessary, whether on an outpatient or in-hospital basis, in order to prevent negative events related to comorbidities and geriatric syndromes as discussed by the authors .
Abstract: Introduction: The aim of our study is to evaluate the nutritional status of patients in an acute geriatric unit. Methods: Patients included in the study were hospitalized in an acute geriatric unit over a period of 6 months. The nutritional status of each patient was evaluated with anthropometric measurements (the BMI and MNA scales), and biological measurements (albumin). Frailty was evaluated using three scales: the Fried scale, the CFS and the modified SEGA scale. Results: A total of 359 patients were included, comprising 251 women (70%) with an average age of 85.28 years. The study showed that 102 elderly subjects were considered undernourished according to the BMI scale, 52 subjects were undernourished according to the MNA scale, and 50 subjects were undernourished according to their albumin levels. The relationships between undernutrition and frailty syndrome studied in our work show that elderly subjects who are undernourished according to the BMI and MNA scales are significantly frail according to Fried and Rockwood, whereas those who are undernourished according to their albumin levels are significantly frail according to Fried and the modified SEGA scale. Conclusion: The relationship between undernutrition and the frailty syndrome is close, and their joint screening is necessary, whether on an outpatient or in-hospital basis, in order to prevent negative events related to comorbidities and geriatric syndromes.