Showing papers by "Jacques de Maillard published in 2005"

Technical or political ? The working groups of the EU council of ministers

Abstract: The Council is too often depicted as the battleground for intermittent clashes between national ministers. Based upon case studies of legislation produced in five ‘First Pillar’ sectors, the research presented here has explored the submerged, and much larger, part of this institutional ‘iceberg’: Council working groups. It does so by examining how members of these entities interact with civil servants in COREPER and ministers, on the one hand, and representatives of the Commission and the European Parliament, on the other. Contrary to many practitioner or formalist accounts, the principal finding is that working groups do not operate solely on a ‘technical level’. Instead, they are vital arenas through which the ambiguous nature of politics in the European Union heavily influences negotiating processes and legislative outcomes.

The governance of safety in France Is there anybody in charge

Abstract: France has been affected by various changes concerning safety policies during the last two decades, especially at the local level. Several features can be noticed: territorialization, the link between prevention and repression; and contractualization. In such a context, the traditional monopoly of the central state ? besides being increasingly fragmented between various agencies ? on security has ended. Such a move must be related to the growing importance of local authorities in the elaboration and implementation of policies against insecurity, but equally to the role played by various other agencies. The present article seeks to understand interagency co-ordination and point up the existence of a complex array of networks governing safety. It also seeks to examine critically the claim made by some scholars of the turn to repressive policies that would affect local policies.

La sécurité entre secteurs et territoires

Abstract: Dans les evolutions de l'action publique en matiere de securite publique depuis la fin des annees 1970, la territorialisation signifie a la fois la localisation des enjeux concernant le traitement de la delinquance et la mise en place de partenariats dans la gestion des problemes de securite publique. L'article defend la these suivante : si le territoire constitue aujourd'hui le cadre des problemes de securite, il est apprehende differemment par chaque organisation concernee. L'on assiste en fait a des dynamiques de territorialisation repondant a des logiques specifiques. D'un cote, les services de l'Etat, soumis a des critiques grandissantes quant au caractere lointain de leur action, tentent d'adapter leurs prestations sans pour autant modifier la logique generale de leur fonctionnement. De l'autre cote, les municipalites, au nom d'une competence territoriale generale, cherchent a se mobiliser sur des questions tres fortement investies socialement et politiquement. Si la premiere logique, portee par les services de l'Etat, est sujette a oscillation et revirement, la seconde annonce une dynamique d'affirmation des collectivites locales sur la scene de la securite. Sous l'emprise de ces deux mouvements vers la territorialisation, il nous apparait que la securite est prise entre les logiques sectorielles et celles des territoires emergeant comme acteurs.

La médiation ou les avatars d'une catégorie d'action publique

Abstract: des activites labellisees « mediation sociale » se sont multipliees ces dernieres annees. Plus precisement, des agents dits de mediation sociale, employes par des bailleurs, des transporteurs, des municipalites ou des associations ont connu une croissance considerable. Cet article, appuye sur une recherche portant sur ces agents, dont l'appellation administrative etait « agents locaux de mediation sociale », tente de preciser les raisons de cette montee en puissance, mais surtout met en evidence les difficultes, barrieres et incertitudes, dans l'exercice de cette activite de mediation.

Les politiques de sécurité

Abstract: Interroger les representations sous-jacentes aux politiques locales des prevention et securite demande de prendre en compte plusieurs niveaux de realite (les discours, les programmes d'action et les dispositifs organisationnels). De cette analyse, il ressort que les politiques conduites le sont en fonction de references mixtes, composites, instables. A partir de l'etude de plusieurs municipalites, on note cependant deux caracteristiques importantes : d'une part, la transformation des references des elus sur les questions d'insecurite, d'autre part, la differenciation des logiques d'intervention des municipalites.