Use of complementary and alternative medicine by children in Europe: Published data and expert perspectives

The effectiveness of thyme honey for the management of treatment-induced xerostomia in head and neck cancer patients: A feasibility randomized control trial

La liberte decisionnelle du medecin est une condition necessaire de la pratique medicale, qui permet au praticien d’orienter sa pratique toute entiere vers l’interet du patient. Cette orientation ne doit pas masquer l’asymetrie native de la relation medicale, desequilibree par la detention exclusive du savoir et du savoir-faire par le medecin. Le pouvoir medical issu de la connaissance est cependant borne par les droits dont le patient peut se prevaloir. C’est selon les termes de cette relation que se manifeste la liberte decisionnelle du medecin. La procedure de decision permet d’en assurer l’acceptabilite et de garantir le patient contre l’arbitraire, via les exigences de concertation et de motivation. Elle s’envisage dans une dimension plurielle conduisant a une decision systemique. Le contenu meme de la decision s’analyse en termes de finalite et de pertinence. Elle a pour finalite la necessite medicale, qui, au gre de desirs socialement consacres et reconnus par le legislateur, voit son champ d’elargir bien au-dela de la protection de la sante, au risque d’une instrumentalisation de la medecine. Sa pertinence est fondee sur la mobilisation d’outils de standardisation, dont les effets sont ambivalents sur la liberte decisionnelle, et qui constituent pour le juge un moyen privilegie de controle du bien-fonde de la decision.

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Liberté du médecin et décision médicale

Viscum album preparations are aqueous mistletoe plant extracts used in complementary and alternative medicine as immunomodulators in cancer therapy. However, evidence of immunological efficacy of mistletoe extracts (MEs) used in clinical trials is often lacking. Mechanisms involved in anti-tumor properties of ME and mistletoe lectins (MLs) modify both innate and adaptive immune systems, according to animal model experiments. In the background of these effects, a selective binding of ML on CD75 ganglioside receptors of interleukin 12 (IL-12)-producing macrophages or dendritic cells can play an important role. Immunological effects of ME correlate with their lectin activity, showing a bell-shaped dose-response curve of efficacy. Therefore, a correct determination of MLs for the standardization of commercial ME is essential. However, plant MLs exhibit heterogeneity, which most likely results from post-translational processing. In addition, amino acid analysis of ML has revealed numerous conservative substitutions along their amino acid sequence. Consequently, ML research needs new perspectives, and the advantages and disadvantages of purified and biologically better defined ML preparations are also discussed in this article.

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Difficulties and Perspectives of Immunomodulatory Therapy with Mistletoe Lectins and Standardized Mistletoe Extracts in Evidence-Based Medicine

Complementary medicine (CM) use is common among cancer patients. However, little is known about CM products that are utilised during radiotherapy and/or chemotherapy. Out of 62 cancer patients who completed a specialised survey, 35 (56%) consumed some type of CM during active anti-cancer therapy. Cancer patients reported the use of herbal teas (52%), vitamins and other dietary supplements (45%), vegetables and juices (39%), special diets (19%), herbal medicines, including Chinese medicines (19%) and 'immunomodulators' (3%). Most of patients (86%) consumed CM products every day. However, nearly 47% of CM users did not admit this to their oncologists. Majority of CM users (85%) were convinced that supplementary products increase the efficacy of standard anti-cancer therapy and prolong their survival. Information about CM was mainly obtained through internet sources (36%), books and brochures (25%). Although most CM users (82%) trusted the received information, 73% of them admitted that additional information about CM methods would be necessary. Patients would like to receive additional information through a specialised consultation (60%), but also from brochures (44%) and the internet (20%). Adequate counselling of patients is of paramount importance since some CM methods may cause significant side effects and decrease the efficacy of radiotherapy and/or chemotherapy.

Complementary medicine use among cancer patients receiving radiotherapy and chemotherapy: methods, sources of information and the need for counselling

Deux cent quarante-quatre malades cancereux en cours de chimiotherapie dans deux centres publics (adulte et pediatrie) et une consultation privee ont ete interroges sur la prise de traitements complementaires et alternatif (CAM). Lorsqu’on regroupait les consultants du centre participant au service public et du cabinet liberal, pres de 28 % utilisent au moins une forme de CAM, essentiellement l’homeopathie (60 %), des regimes dietetiques particuliers et supplements alimentaires (44 %), la phytotherapie (37,5 %), des injections d’extraits de gui (40 %) et, moins frequemment, l’acupuncture ou d’autres traitements, notamment biologiques. Ces CAM etaient pris en moyenne 4 a 5 mois apres le debut du traitement anticancereux dans le but essentiellement, selon les malades, de renforcer les defenses de l’organisme (78,5 %) pour mieux supporter le traitement anticancereux (85 %) et, pour un pourcentage non negligeable (27,5 %), pour traiter la maladie cancereuse elle-meme. Tous les malades suivaient des traitements anticancereux classiques et aucun n’avait envisage de les interrompre. Le traitement etait instaure dans la grande majorite des cas par des medecins, notamment homeopathes, et 30 % des malades n’en informaient pas leur oncologue. L’echantillon d’oncopediatrie ne concernait que les parents de 10 enfants et, dans cet echantillon, les memes constatations que pour les adultes ont ete notees. La plupart des patients n’avaient pas recours a ce type de traitement avant le diagnostic de cancer et c’est essentiellement l’existence d’une maladie grave et des effets secondaires des therapeutiques qui les orientaient vers ces therapeutiques. Il n’a pas ete note d’effets secondaires notables lors de la prise de ces differentes medecines. En analyse multivariee, le sexe feminin et un âge compris entre 20 et 50 ans apparaissent significativement associes au recours aux medecines complementaires. L’ensemble des patients consommateurs de ces medecines en fait complementaires se dit satisfait de l’amelioration de leur etat general et des symptomes comme la fatigue, les nausees et vomissements, et rares sont ceux qui n’ont constate aucune amelioration subjective. Cette etude, la premiere sur un effectif aussi important en France, confirme les donnees des autres pays europeens.

Rubinstein I

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Médecines complémentaires et alternatives suivies par les patients cancéreux en France