Showing papers presented at "Robot and Human Interactive Communication in 1983"

Splendeurs et misères du théâtrophone

Abstract: Laster Daniele. Splendeurs et miseres du theâtrophone. In: Romantisme, 1983, n°41. La machine fin-de-siecle. pp. 74-78.

Les « machines à pièces de cent sous » des Rougon

Abstract: Becker Colette. Les « machines a pieces de cent sous » des Rougon. In: Romantisme, 1983, n°40. L'argent. pp. 141-152.

Nimroud ou Orphée : Joséphin Péladan et la société décadente

Abstract: Besnard-Coursodon Micheline. Nimroud ou Orphee : Josephin Peladan et la societe decadente. In: Romantisme, 1983, n°42. Decadence. pp. 119-136.

Un paternalisme littéraire : Chateaubriand, Lamartine, Hugo et la littérature prolétarienne

Abstract: La rencontre, entre 1830 et 1848, des grands ecrivains romantiques et des poetes-ouvriers en tant qu'evenement litteraire et phenomene de societe. Le veritable evenement litteraire est dans le renouvellement d'inspiration que la poesie ouvriere apporte au romantisme.

Poésie et société dans la critique littéraire du Globe

Abstract: I. Evolution du romantisme et position du G. II. Le G. a la recherche d'une poesie bourgeoise: poesie individuelle et poesie nationale (Lamartine et Beranger)| notion et genres de la poesie| Remusat et Sainte-Beuve. III. La bourgeoisie conquiert le pouvoir et non la litterature.

Tradition antique et philosophies de la décadence dans la littérature française autour de 1880

Abstract: Comment etre a la fois positiviste et admirateur du passe? L'A. decrit quelques attitudes (Menard, Renan, Huysmans, Laforgue, Villiers, Barres) qui se rapportent a la fois a la pensee et au langage, impliquent des theories de la parole et de la beaute. Elles aboutissent a une evolution du style qui rend leur valeur aux formes religieuses, hymnes et celebrations.

Robert de Montesquiou, poète critique : la cristallisation du décoratif

Abstract: Bien qu'elle fut une querelle larvee plutot qu'un debat aux termes claire ment poses, ou peut-etre precisement a cause de cela, la question de l'or nement etait au centre des difficultes que l'esthetique de la periode «Art Nouveau» se donnait a affronter dans ses diverses manifestations, un peu comme la mimesis au temps de Flaubert ou les questions de l'objet, puis du langage, tout recemment, ont servi a la fois de reference et de stimu lant a la reflexion et a la production artisitiques. Mais s'il est un person nage-et une oeuvre—autour de qui, et en quoi, le magnetisme du deco ratif s'est fait sentir, ses contradictions se sont manifestees et des solutions ont ete pressenties, ce sont certes entre tous le personnage et l'oeuvre de Montesquiou. Sans qu'il fut universel par son ecoute du monde qui l'entou rait, ni meme par sa culture, ou moins encore par le rayonnement de son oeuvre ou les apports consciemment admis chez de plus jeunes ecrivains, nous le retrouvons, eclatant ou cache, a chaque pas de l'etude du «tour nant du siecle». Meme ses lacunes, ses dedains, ses omissions sont signifi catifs de la realite et des limites de l'Art Nouveau, coincident avec les fail les faute desquelles l'Art Nouveau n'eut pas ete de son temps et n'aurait donc pu etre advenu, ni depasse. Si l'Art Nouveau, comme toute avant garde sous le regne de la bourgeoisie, fut dans une large mesure isole au sein de la culture dont il annoncait et preparait de plus complets boule versements (expose plus que vendu, comme les meubles de chez Bing), Montesquiou et son oeuvre occuperent au sein meme de l'Art Nouveau une position similaire, celle d'un corps catalytique qu'on retrouve intact a la fin de l'operation et a l'egard de qui il est donc logique que l'on sous estime sa dette. Pourtant c'est apres lui et non pas apres Rimbaud que l'ideo logie romantique appartient au passe. S'agissant avant tout d'une tension theorisee comme celle de l'essentiel et de l'accessoire ou, en sens inverse, du texte et du pretexte, il est remar quable que Montesquiou en ait ete en sa personne et en la reception de son oeuvre la premiere victime, dans l'opinion de ses contemporains et

Les machines musicales de Jules Verne : esquisse pour une esthétique vernienne

Abstract: Les machines musicales, comme toutes les machines de Verne, pourraient etre le lieu d'un affrontement de l'homme avec la nature et, plus encore, celui de l'expression d'un desir reciproque. L'A. montre comment ces machines permettent la fusion, la jonction entre des etres parfois contraires. C'est, par la, toute une esthetique de la rencontre et de l'harmonie qui se fait jour