Tese de doutoramento, Sociologia (Sociologia da Familia, Juventude e das Relacoes do Genero), Universidade de Lisboa, Instituto de Ciencias Sociais, 2016

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Narratives and counter-narratives on "marriage of convenience" : conjugality and (il)legality in portuguese migration policies and in couples’ experiences

S’il est aisé de comprendre le rapport sémantique entre la mode et la modernité (modernité /modus hodiernus, c’est à dire la manière de vivre et donc de s’habiller aujourd’hui), il est plus difficile de comprendre le rapport entre la postmode et la post-modernité: peut-être ignorons-nous encore ce qu’est la post-modernité, du fait que nous n’avons pas encore pris conscience de la vivre, d’en être complètement imprégnés, même si beaucoup de monde en parle. Nous nous livrerons ici seulement à quelque réflexions sur le thème de la mode et nous tenterons de définir ses liens avec la modernité. La déesse des apparences, comme Mallarmé l’a définie, est la définition la plus juste e la plus appropriée de cette magie étrange, mais aussi de ce rituel religieux, qu’est la mode. Divinité comme non-identité et divinité comme transcendance. Aujourd’hui, on ne saurait parler de la Mode, mais des modes, nombreuses visibles et invisibles, comme expression de la multeplicitè des identités vrais ou présumées. La mode est en effet illusion et vérité, liberté et contrainte, désir et réalité, séduction et répulsion. On a dit que la mode était morte, on en a fait maintes fois l’oraison funèbre et on a parlé de sa renaissance, si non réelle du moins virtuelle. Pourtant la mode est une relation de la vie humaine et sociale, individuelle e collective, une sorte de lien qui rapproche plus que les valeurs et les idées. A travers la mode, non seulement on parle on communique, mais on fait aussi de déclaration de paix ou de guerre, on s’aime ou on se hait, à travers la mode on exprime des sentiments, changeants et éphémères eux aussi, avec lesquels on affront la réalité et la vie quotidienne. J’ai peut-être été ambitieuse, récemment, en voulant tenter d’évaluer dans une recherche in fieri, sous le titre «Mode, identité, consensus» dans quelle mesure et si la mode influence, modifie altère les sentiments, ceux les plus communes et les plus répandus, comme l’amour, l’amitié, l’envie, mais aussi la vengeance, la gratitude, c’est-à-dire des sentiments négatifs et positifs et combien durent de tels sentiments.

Anna Maria Curcio

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