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A Generation of Race and Nationalism: Thomas Dixon, Jr. and American Identity

Democracy Rising: South Carolina and the Fight for Black Equality since 1865

A travers la biographie intellectuelle d’un reformateur et redacteur en chef de Boston, Benjamin O. Flower (1858-1918), de la creation de son magazine, The Arena, en 1889 a sa mort, cette these explore les ambiguites du progressisme et ses « etranges combinaisons theoriques », selon l’expression de l’historien Robert Wiebe. Flower considerait la corruption, la pauvrete et la faillite morale de la societe americaine comme des maladies physiques et spirituelles : les idees heterodoxes de son temps (populisme, socialisme, experimentations sociales dans le reste du monde mais aussi medecines et spiritualites alternatives) illustraient l’esprit americain de liberte et se revelaient autant de remedes pour regenerer l’homme et la societe. Flower entendait faire de ses magazines une « arene » ou debattre librement pour provoquer un nouveau « Grand Reveil » et assurer le progres de l’humanite. La fin de sa vie voit Flower aux prises avec les ambivalences de sa lutte pour la liberte. Pendant les annees 1910, lors de sa croisade pour la « liberte medicale », il lutte contre la volonte de l’American Medical Association de controler les medecines alternatives et contre le projet du gouvernement federal d’etablir un ministere de la Sante. Sa defense de la liberte de la presse face a la censure de la poste le mene ensuite a travailler pendant la Grande Guerre pour un journal anticatholique, The Menace. Ces controverses sur le sens du progres et de la liberte permettent de comprendre les fractures culturelles qui divisent le reformisme et, a la faveur de l’erection d’un seul et vrai recit de la modernisation, la relegation de son progressisme antimonopolistique dans les marges de l’histoire.

Libérer et guérir : Benjamin Orange Flower ou les ambigüités du Progressisme (1889-1918)

A travers la biographie intellectuelle d’un reformateur et redacteur en chef de Boston, Benjamin O Flower (1858-1918), de la creation de son magazine, The Arena, en 1889 a sa mort, cette these explore les ambiguites du progressisme et ses « etranges combinaisons theoriques », selon l’expression de l’historien Robert Wiebe Flower considerait la corruption, la pauvrete et la faillite morale de la societe americaine comme des maladies physiques et spirituelles : les idees heterodoxes de son temps (populisme, socialisme, experimentations sociales dans le reste du monde mais aussi medecines et spiritualites alternatives) illustraient l’esprit americain de liberte et se revelaient autant de remedes pour regenerer l’homme et la societe Flower entendait faire de ses magazines une « arene » ou debattre librement pour provoquer un nouveau « Grand Reveil » et assurer le progres de l’humanite La fin de sa vie voit Flower aux prises avec les ambivalences de sa lutte pour la liberte Pendant les annees 1910, lors de sa croisade pour la « liberte medicale », il lutte contre la volonte de l’American Medical Association de controler les medecines alternatives et contre le projet du gouvernement federal d’etablir un ministere de la Sante Sa defense de la liberte de la presse face a la censure de la poste le mene ensuite a travailler pendant la Grande Guerre pour un journal anticatholique, The Menace Ces controverses sur le sens du progres et de la liberte permettent de comprendre les fractures culturelles qui divisent le reformisme et, a la faveur de l’erection d’un seul et vrai recit de la modernisation, la relegation de son progressisme antimonopolistique dans les marges de l’histoire

Libérer et guérir

When historians fight about Progressivism — and fight they do — they are not just arguing about events of a century ago. They are also struggling over the basic meanings of American democracy. If we could face this fact more directly, and begin to come to grips with the stakes involved, we would not only advance the study of the past but, even in some small and indirect ways, we might improve the practice of our current politics as well. Politicians standing at the center of our nation's democratic dramas recognize, even if often without nuance, the value of reclaiming the Progressive Era. Cheerfully blurring historical distinctions, Bill Clinton announced as he left office, “I always felt that the work we did the last eight years made us the heir of Theodore Roosevelt and Woodrow Wilson.” In turn, Al Gore's communications director saw his candidate's “message more in the tradition of progressives such as Theodore Roosevelt, who confronted powerful trusts, rather than the populists who railed broadly against elites of all stripes.” Several years earlier the vice-president's main Democratic opponent, Bill Bradley, wrote, “I've always admired the progressives, such as Teddy Roosevelt and Woodrow Wilson, who enabled the private sector to flourish but in a way more responsive to national purpose.”

https://www.cambridge.org/core/services/aop-cambridge-core/content/view/S1537781400000104

Martin J. Sklar

Papers

The United States as a Developing Country: Studies in U.S. History in the Progressive Era and the 1920s.