Current fossil, genetic, and archeological data indicate that Homo sapiens originated in Africa in the late Middle Pleistocene. By the end of the Late Pleistocene, our species was distributed across every continent except Antarctica, setting the foundations for the subsequent demographic and cultural changes of the Holocene. The intervening processes remain intensely debated and a key theme in hominin evolutionary studies. We review archeological, fossil, environmental, and genetic data to evaluate the current state of knowledge on the dispersal of Homo sapiens out of Africa. The emerging picture of the dispersal process suggests dynamic behavioral variability, complex interactions between populations, and an intricate genetic and cultural legacy. This evolutionary and historical complexity challenges simple narratives and suggests that hybrid models and the testing of explicit hypotheses are required to understand the expansion of Homo sapiens into Eurasia.

/pdf/rethinking-the-dispersal-of-homo-sapiens-out-of-africa-53c7jybi8h.pdf

Rethinking the dispersal of Homo sapiens out of Africa.

Europe's place in history is re-assessed in this first comprehensive history of the ancient world, centering on the Indian Ocean and its role in pre-modern globalization. Philippe Beaujard presents an ambitious and comprehensive global history of the Indian Ocean world, from the earliest state formations to 1500 CE. Supported by a wealth of empirical data, full color maps, plates, and figures, he shows how Asia and Africa dominated the economic and cultural landscape and the flow of ideas in the pre-modern world. This led to a trans-regional division of labor and an Afro-Eurasian world economy. Beaujard questions the origins of capitalism and hints at how this world-system may evolve in the future. The result is a reorienting of world history, taking the Indian Ocean, rather than Europe, as the point of departure. Volume II provides in-depth coverage of the period from the seventh century CE to the fifteenth century CE.

The Worlds of the Indian Ocean: A Global History

Palaeohydrological corridors for hominin dispersals in the Middle East ∼250–70,000 years ago

The greening of Arabia: Multiple opportunities for human occupation of the Arabian Peninsula during the Late Pleistocene inferred from an ensemble of climate model simulations

Remote sensing and GIS techniques for reconstructing Arabian palaeohydrology and identifying archaeological sites

The Arabian Peninsula is a key region for understanding climate change and human occupation history in a marginal environment. The Mundafan palaeolake is situated in southern Saudi Arabia, in the Rub' al-Khali (the 'Empty Quarter'), the world's largest sand desert. Here we report the first discoveries of Middle Palaeolithic and Neolithic archaeological sites in association with the palaeolake. We associate the human occupations with new geochronological data, and suggest the archaeological sites date to the wet periods of Marine Isotope Stage 5 and the Early Holocene. The archaeological sites indicate that humans repeatedly penetrated the ameliorated environments of the Rub' al-Khali. The sites probably represent short-term occupations, with the Neolithic sites focused on hunting, as indicated by points and weaponry. Middle Palaeolithic assemblages at Mundafan support a lacustrine adaptive focus in Arabia. Provenancing of obsidian artifacts indicates that Neolithic groups at Mundafan had a wide wandering range, with transport of artifacts from distant sources.

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Middle Palaeolithic and Neolithic occupations around Mundafan Palaeolake, Saudi Arabia: Implications for climate change and human dispersals

L'epoque de la Jāhiliyya. Pour les sources arabo-islamiques, c'est une periode d'ignorance, d'obscurantisme et d'irresponsabilite d'une societe qui n'a pas encore atteint l'âge de raison : l'Arabie d'avant l'Islam. Cette Arabie est miserable, isolee, vouee a l'anarchie. C'est le pays du sable et des puces. On n'y trouve aucune ville veritable, au mieux des bourgades sans enceinte. Pour l'historien, la familiarite avec les sites antiques donne une impression differente. De grandes villes furent fondees en Arabie du Nord, sur les rives du golfe Persique ou dans l'antique Yemen. L'une d'elle fut capitale babylonienne, Tayma. Une autre, Ma'rib, offrait un flanc au desert, l'autre a la montagne. D'un cote s'ouvraient les pistes caravanieres, de l'autre provenait la crue. En son sein, une vaste palmeraie, qu'alimentait en eau l'un des plus vastes barrages de l'ancien monde. Entre ces deux visions, celle d'une Arabie chetive et celle d'une Arabie heureuse, qu'en etait-il ? Archeologues, epigraphistes et historiens se reunissent ici pour dessiner les contours de l'Arabie a la veille de l'Islam. S'en tenant aux faits, ils concilient et ponderent ces deux visions. La plupart des villes d'Arabie sont certes abandonnees apres le IIIe siecle. Seuls quelques sites emblematiques survivent. La production epigraphique diminue fortement. Les emissions monetaires cessent. Mais a l'inverse, un empire se forme, une production artistique eclot. A la veille de l'Islam, il en resulte une situation contrastee, oscillant entre grandeur et decadence...

L'Arabie à la veille de l'Islam. Un bilan clinique.

Le site de Gerrha, nom grec d'une importante ville caravaniere de l'Arabie orientale a l'epoque hellenistique, n'a pas encore ete identifie. Une dizaine d'inscriptions du sud de l'Arabie publiees recemment, les unes mentionnant l'Arabie orientale, les autres ayant pour auteurs des negociants originaires de cette meme Arabie orientale, apportent des donnees nouvelles. L'une eclaire la localisation de Gerrha. Selon les sources classiques, Gerrha forme un binome avec Chattenia (en grec) et Gerra avec Attene (en latin). Le meme binome se retrouve dans une source syriaque puisque, dans les listes episcopales de l'Eglise syrienne orientale (dite " nestorienne "), on trouve un siege episcopal commun a Hagar et a Piṭ-Ardashir (=Ḥaṭṭâ). Il apparait desormais dans une inscription ḥimyarite du sud de l'Arabie qui mentionne ensemble Hagarum et Khaṭṭ. Un lien est donc etabli entre Chattenia (appelee aussi Attene, Ḥaṭṭâ et Khaṭṭ) d'une part et soit Gerrha soit Hagar d'autre part. Il en resulte que Gerrha et Hagar peuvent etre identifies. Comme Hagar est le nom ancien de l'oasis d'al-Hufūf, on peut en conclure que Gerrha se trouvait la. Concernant le nom semitique de Gerrha, les auteurs font l'hypothese que c'etait Hagar. Mais ils observent qu'il existe un autre candidat potentiel, Gr, sans doute un toponyme a rechercher en Arabie orientale, dont la transposition en grec pourrait donner Gerrha. Cette demonstration s'appuie sur un inventaire de toutes les donnees disponibles relatives a Gerrha dans les sources classiques, le monnayage et les inscriptions grecques et arabiques. Il en ressort quelques nouveautes. Les principales sont la mise en evidence d'un mode de datation inattendu du Yemen, d'apres les annees de regne de Seleucos Ier (c. 305-280 av. e. chr.), qu'on trouve dans deux textes, et celle de rois nommes 'tbl ou 'rbḏ, qui peuvent etre identifies avec Attambelos et Orabazes (rois de Characene) dans deux textes d'Arabie orientale. Elles donnent a penser que Gerrha a ete dominee par les Seleucides sous le regne de Seleucos Ier, et qu'elle a ete integree dans le royaume de Characene (qui est fonde vers 127 av. e. chr.) apres la chute des Seleucides. Entre les premieres decennies du IIIe s. et les dernieres du IIe, Gerrha est probablement independante ; on lui connait au moins un roi, Ḥārithat roi de Hagar, atteste par trois monnaies.

Nouveaux arguments en faveur d'une identification de la cité de Gerrha avec le royaume de Hagar (Arabie orientale)

Arabia antiqua : Early origins of South Arabian states

Les préludes de l'Islam : ruptures et continuités dans les civilisations du Proche-Orient, de l'Afrique orientale, de l'Arabie et de l'Inde à la veille de l'Islam

Christian Julien Robin

Papers

Middle Palaeolithic and Neolithic occupations around Mundafan Palaeolake, Saudi Arabia: Implications for climate change and human dispersals

L'Arabie à la veille de l'Islam. Un bilan clinique.

Nouveaux arguments en faveur d'une identification de la cité de Gerrha avec le royaume de Hagar (Arabie orientale)

Arabia antiqua : Early origins of South Arabian states

Les préludes de l'Islam : ruptures et continuités dans les civilisations du Proche-Orient, de l'Afrique orientale, de l'Arabie et de l'Inde à la veille de l'Islam