Imagined communities: Reflections on the origin and spread of nationalism

Series Editor's Preface. Introduction by John Breuilly. Acknowledgements. 1. Definitions. State and nation. The nation. 2. Culture in Agrarian Society. Power and culture in the agro-literature society. The varieties of agrarian rulers. 3. Industrial Society. The society of perpetual growth. Social genetics. The age of universal high culture. 4. The Transition to an Age of Nationalism. A note on the weakness of nationalism. Wild and garden culture. 5. What is a Nation. The course of true nationalism never did run smooth. 6. Social Entropy and Equality in Industrial Society. Obstacles to entropy. Fissures and barriers. A diversity of focus. 7. A Typology of Nationalisms. The varieties of nationalist experience. Diaspora nationalism. 8. The Future of Nationalism. Industrial culture - one or many?. 9. Nationalism and Ideology. Who is for Nuremberg?. One nation, one state. 10. Conclusion. What is not being said. Summary. Select bibliography. Bilbliography of Ernest Gellner's writing: Ian Jarvie. Index

Nations and Nationalism

What is the meaning of Africa and of being African? What is and what is not African philosophy? Is philosophy part of Africanism ? These are the kind of fundamental questions which this book addresses. North America: Indiana U Press

The Invention of Africa: Gnosis, Philosophy and the Order of Knowledge

Beyond Ujamaa in Tanzania: Underdevelopment and an uncaptured peasantry

Nations and nationalism since 1780: programme, myth and reality and Coercion, capital and European states, AD 990–1990

Cet article s’interesse au marche aux esclaves a Zanzibar, un site du patrimoine de la traite et de l’esclavage en Afrique et dans l’ocean Indien qui ne fait pas consensus au sein de la population. Il met a jour d’importants ecarts entre les efforts de revalorisation du site en 2016 – grâce a une exposition en meilleure adequation avec la realite historique qu’auparavant – et les representations locales de l’esclavage, transmises aux visiteurs par les guides touristiques. A partir d’entretiens avec les guides et de l’observation participante des visites, l’article montre que le marche aux esclaves reste une zone de friction ou se rejouent les constructions identitaires racialisees issues du passe.

Muséifier la traite et l’esclavage à Zanzibar. Vérité, contre-vérité et incertitude au marché aux esclaves

Les etudes sur la Tanzanie sortent lentement de la crise de la recherche en sciences sociales sur l’Afrique nee, au sortir des annees 1970, de « l’epuisement des utopies » (Mendes, 1970) qui avaient accompagne les independances. Ce pays a, bien plus que d’autres, ete touche par le desenchantement et la desaffection des intellectuels parce que l’experience du socialisme a l’africaine des annees 1960-1970, l’Ujamaa, avait suscite un engouement reel dans les milieux gauchistes europeens (Dumont, 1962 ; Urfer, 1971 ; Joinet, 1977), universitaires ou non, et au sein des gouvernements sociaux democrates europeens. Le neologisme bien connu de tanzaphilie (Mazrui, 1967) avait ete forge des apres la Declaration d’Arusha de 1967 pour qualifier avec une touche de sarcasme l’« investissement affectif excessif » (Constantin, 1988 : 3) auquel la Tanzanie avait donne lieu a l’etranger, parfois faiblement arrime a un appareillage critique solide.

Accomplir le dépassement des utopies du passé, Introduction

En Tanzanie, et dans toute l’Afrique de l’Est , les categories de « Asians » ou « Indiens » et d’« Africains » sont des referents ethniques a resonance « raciale » qui font partie du sens commun. Si ces categories populaires prennent appui sur des distinctions physiques evidentes, elles se nourrissent avant tout de l’exacerbation des differences culturelles et socio-economiques fondatrices d’imaginaires sociaux polarisants. La societe tanzanienne d’aujourd’hui n’est pas un melting pot ou viendraient pacifiquement se fondre des populations d’origines diverses mais plutot l’exemple d’un communautarisme a double face.

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01493045/document

Les Indiens sont des exploiteurs et les Africains des paresseux

La Tanzanie participe pleinement au phenomene contemporain d’intensification des politiques de l’appartenance surgies en Afrique pour lesquelles les criteres de la citoyennete se deduisent des « origines ». Les revendications d’une preference economique qui se font entendre depuis les annees 1990 reconduisent une racialisation ancienne des communautes indopakistanaises et de la majorite africaine noire supposee autochtone. Lies aux evolutions du champ economique et a la competition politique, les appels a un traitement preferentiel de certaines communautes construisent un recit politique de la revanche et redefinissent les criteres et les frontieres de la citoyennete.

La préférence nationale en Tanzanie postsocialiste

In the Zanzibar Islands in Tanzania, memories of the violence and repression committed by the ruling power between 1964 and 1975 have long been banned from the public space. Although the Islands have not yet reached a state of memory agitation, which would run counter to the modes of remembrance imposed by the state, some recent collective initiatives show that they are entering a new phase characterized by the publicization of memories transmitted in a clandestine way. However, far from leading to a consensual and open memory, the remembrance of the past reveals the emergence of disputes over memory.

Marie-Aude Fouéré

Papers

Muséifier la traite et l’esclavage à Zanzibar. Vérité, contre-vérité et incertitude au marché aux esclaves

Accomplir le dépassement des utopies du passé, Introduction

Les Indiens sont des exploiteurs et les Africains des paresseux

La préférence nationale en Tanzanie postsocialiste

Resurgence of Clandestine Memories: The Dark Years in Zanzibar (1964-1975)