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Showing papers on "Ontology (information science) published in 1987"


Journal ArticleDOI
TL;DR: In this article, the need to understand and affirm the plurality in and among women as central to feminist ontology and epistemology is emphasized, and love is seen not as fusion and erasure of difference but as incompatible with them.
Abstract: A paper about cross-cultural and cross-racial loving that emphasizes the need to understand and affirm the plurality in and among women as central to feminist ontology and epistemology. Love is seen not as fusion and erasure of difference but as incompatible with them. Love reveals plurality. Unityndashnot to be confused with solidarityndashis understood as conceptually tied to domination.

932 citations


Journal Article
TL;DR: In this article, the authors discuss the relationship between the Dasein and the Angoisse in the context of affection, and propose a framework to understand the difference between the two.
Abstract: ion de l’étant intramondain afin de ne plus penser qu’au monde devant lequel ensuite l’angoisse va prendre naissance, mais c’est l’angoisse comme mode de l’affection qui, la première, ouvre le monde comme monde. Ce qui ne signifie pourtant pas que dans l’angoisse la mondanéité du monde soit conçue. L’angoisse n’est pas seulement angoisse devant. . . , mais, en tant qu’affection, angoisse en-vue-de. . . Ce en-vue-de, ce pour-quoi l’angoisse s’angoisse n’est pas un mode d’être déterminé, une possibilité déterminée du Dasein. Car la menace, étant elle-même indéterminée, ne peut pas percer — en le menaçant — jusqu’à tel ou tel pouvoir-être facticement concret. Ce pourquoi l’angoisse s’angoisse est l’être-au-monde lui-même. Dans l’angoisse, le disponible intramondain, et en général l’étant intramondain, sombre. Le « monde » ne peut plus rien offrir, et tout aussi peu l’être-là-avec d’autrui. L’angoisse ôte ainsi au Dasein la possibilité de se comprendre de manière déchéante à partir du « monde » et de l’être-explicité public. Elle rejette le Dasein vers ce pour-quoi il s’angoisse, vers son pouvoir-être-au-monde authentique. L’angoisse isole le Dasein dans son être-au-monde le plus propre, qui, en tant que compréhensif, se projette essentiellement vers des possibilités. Par suite, avec le pour-quoi [en-vue-de-quoi] du s’angoisser, l’angoisse ouvre le Dasein comme être-possible, plus précisément comme ce qu’il ne peut être qu’à partir de lui-même, seul, dans l’isolement. 2.5. L’ÊTRE-À... COMME TEL 187 L’angoisse manifeste dans le Dasein l’être-pour le pouvoir-être le plus propre, c’est-à-dire l’être-libre pour la liberté du se-choisir-et-se-saisir-soimême. L’angoisse place le Dasein devant son être-libre-pour. . . (propensio in. . . ) l’authenticité de son être en tant que possibilité qu’il est toujours déjà. Or c’est en même temps à cet être que le Dasein comme être-au-monde est remis. Ce pour-quoi [en-vue-de-quoi] l’angoisse s’angoisse se dévoile comme ce devant-quoi elle s’angoisse : l’être-au-monde. L’identité du devant-quoi de l’angoisse et de son pour-quoi s’étend même jusqu’au s’angoisser lui-même. Car celui-ci est en tant qu’affection un mode fondamental de l’être-aumonde. L’identité existentiale de l’ouvrir avec l’ouvert, identité telle qu’en cet ouvert le monde est ouvert comme monde, l’être-à comme pouvoir-être isolé, pur, jeté, atteste qu’avec le phénomène de l’angoisse c’est une affection privilégiée qui est devenue le thème de l’interprétation. L’angoisse isole et ouvre ainsi le Dasein comme « solus ipse ». Ce « solipsisme » existential, pourtant, transporte si peu une chose-sujet isolée dans le vide indifférent d’une survenance sans-monde qu’il place au contraire le Dasein, en un sens extrême, devant son monde comme monde, et, du même coup, lui-même devant soi-même comme être-au-monde. Que l’angoisse comme affection fondamentale ouvre effectivement selon cette modalité, la preuve la plus immédiate nous en est à nouveau apportée par l’explicitation quotidienne du Dasein et le bavardage. L’affection, avonsnous dit en effet plus haut, manifeste « où l’on en est ». Dans l’angoisse, « c’est inquiétant », « c’est étrange ». Ici s’exprime d’abord l’indétermination spécifique de ce auprès de quoi le Dasein se trouve dans l’angoisse : le rien et nulle part. Mais ce caractère inquiétant, cette étrang(èr)eté signifie en même temps le ne-pas-être-chez-soi. En livrant la première indication phénoménale de la constitution fondamentale du Dasein et en clarifiant le sens existential de l’être-à par opposition à la signification catégoriale de l’« inclusion », nous avons déterminé le Dasein comme habiter auprès. . . , être familier avec. . . Ensuite, ce caractère de l’être-à fut manifesté plus concrètement par la grégarité concrète du on, qui apporte le calme de l’auto-sécurité, l’« évidence » du « chez soi » dans la quotidienneté moyenne du Dasein. L’angoisse, au contraire, arrache le Dasein à son identification déchéante au « monde ». La familiarité quotidienne se brise. Le Dasein est isolé, mais comme êtreau-monde. L’être-à revêt la « modalité » existentiale du hors-de-chez-soi. Ce n’est pas autre chose que veut dire l’expression d’« étrang(èr)eté ». Ce devant-quoi fuit la déchéance comme fuite devient désormais visible phénoménalement. Elle fuit non pas devant l’étant intramondain, mais au contraire justement vers lui, comme vers l’étant auprès duquel la préoccupation, per188 2. ANALYSE FONDAMENTALE DU DASEIN due dans le on, peut se tenir dans une familiarité apaisée. La fuite déchéante dans le chez-soi de la grégarité est fuite devant le hors-de-chez-soi, c’est-àdire l’étrang(èr)eté qui se trouve dans le Dasein en tant qu’être-au-monde jeté, remis à lui-même en son être. Cette étrang(èr)eté traque incessamment le Dasein et menace, quoiqu’implicitement, sa perte quotidienne dans le on. Cette menace peut facticement s’assortir d’une totale sécurité et autarcie de la préoccupation quotidienne. L’angoisse peut monter dans les situations les plus anodines. Il n’est pas non plus besoin de cette obscurité où, communément, l’étrang(èr)eté se produit plus facilement. Car dans l’obscurité, il n’y a en effet, en un sens fort « rien » à voir — ce qui n’empêche justement que le monde est encore « là », et de façon plus insistante. Que nous ayons interprété ontologico-existentialement l’étrang(èr)eté du Dasein comme la menace qui touche le Dasein à partir de lui-même, cela ne revient pas à affirmer que l’étrang(èr)eté, dans l’angoisse factice, soit toujours déjà comprise en ce sens. Le mode quotidien sur lequel le Dasein comprend l’étrang(èr)eté est le détournement déchéant, qui « aveugle » le hors-de-chez-soi. Cependant, la quotidienneté de cette fuite le montre phénoménalement : à l’être-au-monde, à cette constitution essentielle du Dasein, qui, en tant qu’existentiale, n’est jamais sous-la-main, mais elle-même toujours en un mode du Dasein factice, c’est-à-dire une affection, appartient l’angoisse comme affection fondamentale. L’être-au-monde apaisé-familier est un mode de l’étrang(èr)eté du Dasein et non pas l’inverse. Le hors-dechez-soi doit être conçu ontologico-existentialement comme le phénomène plus originaire. Et c’est seulement parce que l’angoisse détermine toujours déjà de façon latente l’être-au-monde que celui-ci, en tant qu’être préoccupé-affecté auprès du « monde », peut prendre peur. La peur est une angoisse déchue sur le « monde », inauthentique et comme telle retirée à elle-même. D’ailleurs, facticement, même la tonalité de l’étrang(èr)eté reste le plus souvent existentiellement mécomprise. De plus, l’angoisse « authentique », du fait de la prépondérance de la déchéance et de la grégarité, est rare. Souvent, l’angoisse est conditionnée « physiologiquement ». Ce fait, en sa facticité, est un problème ontologique, il ne fait pas seulement difficulté quant à sa causalité et son déroulement ontique. Le déclenchement physiologique de l’angoisse n’est possible que parce que le Dasein s’angoisse au fond de son être. Plus rare encore que le fait existentiel de l’angoisse authentique sont les tentatives d’interpréter ce phénomène en sa constitution et sa fonction ontologico-existentiales fondamentales. Les raisons s’en trouvent en partie dans l’omission de l’analytique existentiale du Dasein en général, mais plus 2.5. L’ÊTRE-À... COMME TEL 189 spécialement dans la méconnaissance du phénomène de l’affection. Toutefois, la rareté factice du phénomène de l’angoisse ne peut rien contre le fait qu’il est particulièrement approprié à assumer pour l’analytique existentiale une fonction méthodologique fondamentale. Bien au contraire, cette rareté du phénomène indique que le Dasein, qui demeure le plus souvent recouvert pour lui-même en son authenticité par l’être-explicité public du on, demeure ouvrable en son sens originaire dans cette affection fondamentale. Certes, il appartient à l’essence de toute affection d’ouvrir à chaque fois l’être-au-monde plein selon tous ses moments constitutifs (monde, être-à, Soi-même). Néanmoins, s’il y a dans l’angoisse la possibilité d’un ouvrir privilégié, c’est parce que l’angoisse isole. Cet isolement ramène le Dasein de sa déchéance et lui rend l’authenticité et l’inauthenticité manifestes en tant que possibilités de son être. Ces possibilités fondamentales du Dasein qui est à chaque fois mien se montrent dans l’angoisse comme en elles-mêmes — non dissimulées par l’étant intramondain auquel le Dasein s’attache de prime abord et le plus souvent. Dans quelle mesure, avec cette interprétation existentiale de l’angoisse, un sol phénoménal a-t-il été conquis pour la résolution de la question de l’être de la totalité du tout structurel du Dasein ? |Ce n’est point le fruit du hasard si les phénomènes de l’angoisse et de la peur, qui restent couramment confondus, ont pénétré ontiquement et aussi — quoiqu’en ses limites très étroites — ontologiquement dans le champ de la théologie chrétienne. Ce qui s’est toujours produit lorsque le problème anthropologique de l’être de l’homme pour Dieu a obtenu la primauté et que des phénomènes comme la foi, le péché, l’amour, le repentir ont guidé la problématique. Cf. la doctrine d’Augustin sur le timor castus et servilis, qui est fréquemment discutée dans ses écrits exégétiques et ses lettres. Sur la peur (crainte) en général, v. le De diversis quaestionibus[texte et trad. fr. par A. Beckaert, dans Bibliothèque augustinienne, t. 10 (N.d.T.)], q. 33 : « de metu », q. 34 : « utrum non aliud amandum sit, quam metu carere », q. 35 : « quid amandum sit » (Migne, P. L., t. VII, 23 sq.). Luther a traité le problème de la peur non seulement dans le contexte traditionnel d’une interprétation de la poenitentia et de la contritio, mais aussi dans son commentaire de la Genèse, où l’analyse, évidemment moins conceptuelle qu’édifiante, n’en est pas moins impressionnante : cf. Enarrationes in Genesin, cap. 3, Éd. d’Erlangen, Exegetica opera latina, t. I, p. 177 sq. Mais

175 citations


Proceedings ArticleDOI
06 Jul 1987
TL;DR: It is claimed that any manageable logic or other formal system for natural language temporal descriptions will have to embody such an ontology, as will any usable temporal database for knowledge about events which is to be interrogated using natural language.
Abstract: A semantics of linguistic categories like tense, aspect, and certain temporal adverbials, and a theory of their use in defining the temporal relations of events, both require a more complex structure on the domain underlying the meaning representations than is commonly assumed. The paper proposes an ontology based on such notions as causation and consequence, rather than on purely temporal primitives. We claim that any manageable logic or other formal system for natural language temporal descriptions will have to embody such an ontology, as will any usable temporal database for knowledge about events which is to be interrogated using natural language.

118 citations


Journal Article
TL;DR: It is argued that the acquisition of the concept lexicon must precede any lexical work on natural language and that a comprehensive lexicon management system (LMS) is necessary for lexicon acquisition in large-scale applications.
Abstract: Natural language processing systems require three different types of lexicons: the concept lexicon that describes the (sub)world ontology and the analysis and generation lexicons for natural languages We argue that the acquisition of the concept lexicon must precede any lexical work on natural language and that a comprehensive lexicon management system (LMS) is necessary for lexicon acquisition in large-scale applications We describe the interactive concept lexicon acquisition module of the LMS for TRANSLATOR, a knowledge-based, sublanguage-oriented machine translation project

65 citations


Book ChapterDOI
13 Jul 1987
TL;DR: It is claimed that MC descriptions are parasitic on the Contained-Stuff ontology, and rules for generating MC descriptions given a Qualitative Process theory model using contained stuffs are presented.
Abstract: Hayes has identified two distinct ontologies for reasoning about liquids. Most qualitative physics research has focused on applying and generalizing his contained-liquid ontology. This paper presents a technique for generating descriptions using the molecular collection (MC) ontology, a specialization of his alternate ontology which represents liquids in terms of little "pieces of stuff" traveling through a system. We claim that MC descriptions are parasitic on the Contained-Stuff ontology, and present rules for generating MC descriptions given a Qualitative Process theory model using contained stuffs. We illustrate these rules using several implemented examples and discuss how this representation can be used to draw complex conclusions.

63 citations


Book ChapterDOI
13 Jul 1987
TL;DR: In this article, a two alternative methods based on ontology are presented and compared, one approximating discontinuous change by continuous function and then calculating a limit, the other directly creating a chain of hypothetical intermediate states (mythical instants) which a given circuit is supposed to go through during a discontinuity change.
Abstract: Intuitively, discontinuous changes can be seen as very rapid continuous changes. A couple of alternative methods based on this ontology are presented and compared. One, called the approximation method, approximates discontinuous change by continuous function and then calculates a limit. The other, called the direct method, directly creates a chain of hypothetical intermediate states (mythical instants) which a given circuit is supposed to go through during a discontinuous change. Although the direct method may fail to predict certain properties of discontinuity and its applicability is limited, it is more efficient than the approximation method. The direct method has been fully implemented and incorporated into an existing qualitative reasoning program.

44 citations


Journal ArticleDOI
TL;DR: A step-by-step technique is given for specifying the domain of discourse with careful attention paid to version control and it is noted that different interviews about the “same” object domain may give rise to several different domains of discourse.
Abstract: The paper describes the foundations of a methodology for natural language-based knowledge acquisition. It concentrates on a special type of context: the case in which an analyst interviews an informant who is a domain expert and the text of the discussion is carefully recorded. In this context the following paradox arises: the analyst is after knowledge, but all he gets are words. Matching concepts to the words—or, more precisely, constructing conceptual structures which model the mental models of the informant—is the task of the analyst. The conceptual structures are to be specified as sets of conceptual graphs. To carry out this task, the clear specification of the domain of discourse in terms of an ontology and an inventory becomes necessary. The discourse is considered to include not only the text of the discussion between the analyst and the informant, but also the ever-changing mental models of both parties. The mental models are construed as modelling some object domain “out there”, but the domain of discourse is created through discourse. A step-by-step technique is given for specifying the domain of discourse with careful attention paid to version control. It is noted that different interviews about the “same” object domain may give rise to several different domains of discourse.

41 citations




Journal ArticleDOI

16 citations




Journal ArticleDOI
TL;DR: For the man of the Middle Ages Grammar or Rhetoric, Mercy or Daunger were real to begin with, simply because they were ‘6ions,’ but for the man as discussed by the authors, they were not real.
Abstract: ions,’but for the man of the Middle Ages Grammar or Rhetoric, Mercy or ‘Daunger,’ were real to begin with, simply because they were ‘6

Journal ArticleDOI

Journal ArticleDOI
TL;DR: The notion of tradition is not usually considered as a crucial anthropological concept as discussed by the authors, since it is considered as either self-evident (everyone knows what tradition is) or immaterial (the way you define it has no empirical consequences).
Abstract: ’Tradition’ is not usually considered as a crucial anthropological concept. Although many anthropologists devote most of their time to the study of traditional societies, the notion itself is considered as either self-evident (everyone knows what tradition is) or immaterial (the way you define it has no empirical consequences). Here I shall try to show that, on the contrary, the characterization of tradition has both difficulties and consequences. The question is usually obscured by some conceptual equivocations; and two preliminary remarks are necessary: (i) The term ’tradition’ is used to denote two quite different phenomena, the transmission of many beliefs, customs, practices, conceptions, etc., in oral cultures, and the preservation of certain texts in literate cultures. ’Normal’ anthropologists (used to) work in tribal societies, where most customs or beliefs are justified by such assertions as: ’this is what we’ve always done’, ’this is what our fathers told us to do’, ’this is what we (as opposed to the others) do’, and so on, and these statements are among the typical features of traditional contexts. Now it is possible that this situation-which I shall try to describe more specifically in the next sections-is somewhat similar to what takes place when a group of specialists is in charge of the transmission, faithful reproduction and interpretation of a certain text. But it is equally possible that the resemblance is only superficial, and anthropologists should certainly not beg the question by assimilating both situations under the label ’tradition’. Having worked on an oral tradition, I shall present some data and hypotheses that concern only this type of culture. (Henceforth, ’tradition’ stands for ’oral tradition’.) (ii) Even when we consider oral cultures, the use of ’tradition’ is somewhat confusing. The term is used to denote both a certain set of cultural ’things’ (beliefs, rituals, myths, etc.), as in ’Nuer traditions’, and the process of transmission that brought them about (e.g., ’tradition






Proceedings Article
Joyce McDowell1, Kathleen Dahlgren1
23 Aug 1987
TL;DR: KT encodes commonsense knowledge about entities and relations in a cross-classified Ontology and a database of generic (prototypical and inherent) information for verbs that is useful for word-sense disambiguation, inferencing without scripts, discourse reasoning, and post-verbal PP attachment.
Abstract: KT encodes commonsense knowledge (CK) about entities and relations in a cross-classified Ontology and a database of generic (prototypical and inherent) information. The verb Ontology combines linguistic and psycholinguistic classification. The generic information for verbs encodes typical associations with actions and events. This knowledge base is useful for word-sense disambiguation, inferencing without scripts, discourse reasoning, and post-verbal PP attachment.




Journal ArticleDOI
TL;DR: The concept lexicon that describes the (sub)world ontology and the analysis and generation lexicons for natural langua...
Abstract: Natural language processing systems require three different types of lexicons: the concept lexicon that describes the (sub)world ontology and the analysis and generation lexicons for natural langua...