Showing papers in "Annales de parasitologie humaine et comparée in 1981"

[A new classification of Trichostrongyloidea nematodes (author's transl)].

Abstract: The preliminary classification that we proposed in 1977 grouped provisionally in the family Amidostomatidae all the primitive Trichostrongyloidea (with the exception of the Strongylacanthidae). The study of several nematodes from reptiles and amphibians, and above all parasites of Australian monotremes and marsupials, lead us to split up this family. We believe that two families, Amidostomatidae and Strongylacanthidae evolved from ancestors close to the Ancylostomatoidea. All the others, however, appear to have evolved from the Strongyloidea. The morphological characters considered permit the elucidation of three principal evolutionary lines, recognized for the primitive forms by the anatomy of the caudal bursa and for specialized forms by the structure of the synlophe. The principal evolution of the group seems to have occurred during the Secondary Era in Gondwanaland. The families and sub-families remain very numerous in the Neotropical and Australian zones.

Comparative fine structure of the cestode spermatozoon. Relationship to phylogenesis

Abstract: The comparison of the ultrastructure of spermatozoa in Cestodes from seven different orders shows that they have the same general pattern of organization. The main common features are following: (a) a long thread-like body; (b) an elongated nucleus; (c) cortical microtubules underlying plasma membrane; (d) the absence of mitochondria and of a typical acrosome. The mode of spermatozoon differentiation indicates an inversion of the polarity. The number of axonemes of the 9 + "1" pattern, characteristic of the platyhelminthes, allow us to distinguish two types of spermatozoa among cestodes: --The "two-axonemes"-type is considered as primitive as it has also been found in the free-living platyhelminths. This type has been observed in the Pseudophyllidea, Proteocephalidea, Tetrarhynchidea and Tetraphyllidea (Onchobothriidae). --The "one-axoneme"-type has been found in the Cyclophyllidea, Caryophyllaeidea, Diphyllidea and Tetraphyllidea (Phyllobothriidae). It has been proved that the one axoneme type of the spermatozoon, observed in Tetraphyllidea, Phyllobothriidae arises from the two axoneme type by early abortion of the second axoneme. In all the tetraphyllidean species studied so far, we found an helicoidal body forming so-called "crested body" or "spiral crest" at the proximal end of the spermatozoon, which is opposite to the nuclear part. This division of the cestodes into two groups, according to the number of axonemes in the spermatozoon is compared with the phylogenetic diagrammes of Cestoda proposed by Freeman (1973) and Euzet (1974). As result, two hypothesis can be forwarded to explain the relationships between the Tetraphyllidea, Proteocephalidea and Cyclophyllidea. The importance of data on the cestode spermatozoa as a criterion in analysis of cestode phylogenesis is drawn and discussed.

Le genre Onchocerca : hypothèses sur son évolution et clé dichotomique des espèces

Abstract: Un arbre phyletique et une cle dichotomique des especes du genre Onchocerca sont proposes.L’origine du genre et son evolution principale paraissent s’etre effectuees en Afrique, ou se trouvent l’espece la plus primitive (O. raillieti, chez l’âne domestique) et le plus grand nombre d’especes (la moitie des 24 representants du genre).Cette evolution semble s’etre deroulee a une periode geologique relativement moderne, correspondant peut-etre a l’etablissement des Equides en Afrique, au Pleistocene.L’espece humaine, O. volvulus, se rattache a une petite lignee d’Onchocerques de Bovides africains de savane, tres evoluee morphologiquement et biologiquement (musculature atrophiee et hypoderme hypertrophie chez la ♀, localisation intranodulaire). O. volvulus apparait comme un parasite encore assez mal adapte a l’homme (microfilaires mal tolerees).

Écologie des Leishmanioses dans le sud de la France - 16. Contribution à l’analyse chimiotaxonomique des parasites de la leishmaniose viscérale méditerranéenne. A propos de 55 souches isolées en Cévennes, Côte d’Azur, Corse et Tunisie

Abstract: Poursuivant l’analyse structurale du foyer cevenol de leishmaniose viscerale, les auteurs procedent a l’etude enzymatique de 47 souches isolees de cas humains (7 enfants, 7 adultes) et canins (33) Huit systemes, lies au cycle respiratoire, sont eprouves selon la technique de l’electrophorese en gel d’amidon : PGM (EC2751) ; PGI (EC5319) ; G-6-PDH (EC11149) ; 6-PGDH (EC111,44) ; IDH (E,C, 11142) ; MDH (EC11137) ; ME (EC11140) ; GOT (EC26,11),Les zymogrammes obtenus sont semblables pour la totalite des echantillons Une souche, isolee d’un cas de leishmaniose cutaneo-muqueuse, entre egalement dans ce groupe En outre, aucune difference n’est constatee entre les echantillons cevenols et ceux provenant de souches viscerales canines d’origine nicoise, corse et tunisienne De meme, s’avere identique le zymogramme d’une souche isolee d’une leishmaniose viscerale du Honduras (Leishmania chagasi Cunha et Chagas, 1937)Par contre, une divergence est notee avec les zymodemes correspondant aux formes viscerales indiennes et irakiennes (2 systemes/8) Les arguments en faveur de l’individualite et de l’homogeneite du « macrofoyer » zoonotique mediterraneen se trouvent ainsi renforces Des lors, pour ce foyer, le binome Leishmania infantum Nicolle, 1908 est recommande a la place de Leishmania donovani (Laveran et Mesnil, 1903), pour nommer le parasite responsable des formes viscerales, tant humaines que canines, et de certaines formes muqueuses humaines Par voie de consequence, Leishmania chagasi deviendrait synonyme de Leishmania infantum

[Parahaemoproteus desseri n. sp.; gametogony and schizogony in the natural host: Psittacula roseata from Thailand, experimental sporogony in Culicoides nubeculosus (author's transl)].

Abstract: La gametogonie de Parahaemoproteus desseri n. sp., ainsi que la schizogonie tissulaire sont decrites chez l’hote naturel : Psittacula roseata ; les schizontes siegent dans les fibres musculaires, ils sont de grande taille (jusqu’a 900 μm), le plus souvent botuliformes et pseudo-cloisonnes. La sporogonie experimentale a ete etudiee chez des Culicoides nubeculosus (Ceratopogonidae) d’elevage. Les oocystes de petite taille donnent naissance a un petit nombre de sporozoites. L’analogie morphologique frappante entre les schizontes de Parahaemoproteus et ceux d’Arthrocystis galli suggere la possibilite d’une synonymie de ces deux genres.

Application de la méthode numérique à la taxonomie du genre Leishmania Ross, 1903 - A propos de 146 souches originaires de l’Ancien Monde. Utilisation des allozymes. Corollaires épidémiologiques et phylétiques

Abstract: Les auteurs utilisent les caracteres enzymatiques, obtenus par electrophorese en gel d’amidon, pour tenter une application de la taxonomie numerique a l’analyse systematique du genre Leishmania Ross, 1903. Pour ce faire, huit systemes enzymatiques (PGI, ME, PGM, GOT, G-6-PDH, 6-PGDH, MDH et IDH) sont eprouves sur 146 souches originaires de l’Ancien Monde. 35 electromorphes, correspondant a autant d’isoenzymes, permettent d’individualiser 14 zymodemes. Ces zymodemes sont assimiles a des Unites Taxonomiques Operationnelles (UTO) et compares deux a deux, a l’aide de l’indice de similarite de Jaccard. L’etablissement de ces indices permet de bâtir une matrice d’association a partir de laquelle est elabore le systeme taxonomique proprement dit. Le phenogramme, realise selon la methode agglomerative, constitue l’expression finale de l’operation. Sa construction utilise la technique dite a liens complets. L’objectivite du decoupage en phenons est confirmee par l’analyse des correspondances. En definitive, les souches se repartissent en cinq groupes correspondant aux complexes Leishmania donovani, Leishmania tropica, Leishmania major, Leishmania aethiopica et cf. Leishmania tarentolae. Les phenons individualises par la taxonomie numerique s’identifient donc aux taxons de la systematique traditionnelle.La signification phyletique des unites individualisees est ensuite apportee par l’approche genetique. Il est en effet possible d’appliquer l’indice de distance de Nei, a condition de ramener les frequences allozymiques a 0, 0,5 et 1. Le dendrogramme ainsi obtenu est identique au phenogramme : Leishmania major constitue un taxon homogene, individualise depuis longtemps des autres groupes. Les complexes Leishmania donovani et Leishmania tropica ont conserve des liens non negligeables, temoignant d’une origine commune et d’une divergence evolutive plus recente.

Signification du polymorphisme enzymatique chez les leishmanies. A propos de trois souches hétérozygotes de Leishmania infantum Nicolle, 1908, Leishmania cf. tarentolae Wenyon, 1921 et Leishmania aethiopica Bray, Ashford et Bray, 1973.

Abstract: L’analyse isoenzymatique de 49 souches de Leishmanies [35 Leishmania infantum Nicolle, 1908, 10 Leishmania cf. tarentolae Wenyon, 1921, 2 Leishmania tropica (Wright, 1903) et 2 Leishmania aethiopica Bray, Ashford et Bray, 1973] a revele l’existence de structures heterozygotes pour trois d’entre elles. Sur huit systemes enzymatiques eprouves : (PGM, PGI, G-6-PDH, 6-PGDH, IDH, MDH, ME et GOT), trois d’entre eux se sont exprimes par deux (PGM) ou trois (PGI et 6-PGDH) taches sur les gels d’electrophorese. Une souche de L. infantum (Chien, Cevennes) et une souche de L. cf. tarentolae [Sergentomyia minuta (Rondani, 1843)] etaient heterozygotes pour la PGI. Une souche de L. aethiopica (Homme, Ethiopie) etait heterozygote pour la PGI, la PGM et la 6-PGDH. Les images observees, comparables a celles obtenues avec les organismes eucaryotes a reproduction sexuee, permettent de suspecter, chez les Leishmanies, l’existence de structures diploides et de processus d’echanges genetiques.

[The application of a numerical method to the taxonomy of the genus Leishmania Ross, 1903,--The recognition of 146 original lines in the Old World. Use of allozymic characters. Epidemiological and phyletic significance (author's transl)].

Abstract: Using enzyme characters determined by starch gel electrophoresis, the authors have applied the method of Numerical Taxonomy to the genus Leishmania Ross, 1903. Eight isoenzymes (PGI, ME, PGM, GOT, G-6-PDH, 6-PGDH, MDH and IDH) of 146 Old World strains are examined. 35 electromorphs, corresponding to equivalent number of isoenzymes, are identified by this method, and then grouped into 14 zymodemes. These zymodemes were used as Operational Taxonomy Units (OTU) and pairs were compared, using Jaccard's index of similarity. A matrix of association was constructed using these indices and it forms the basis for the taxonomic scheme elaborated. The final relationships are exhibited in the agglomerative dendrogram, constructed using complete linkage. The separation into phylons is confirmed by correspondence analysis. It is concluded that the original lines fall into five groups corresponding to the complexes Leishmania donovani, Leishmania tropica, Leishmania major, Leishmania aethiopica and cf. Leishmania tarentolae. The phylons as recognised by Numerical Taxonomy, can be equated with the taxa of traditional systematics. The phyletic significance of the individualized phylons is then provided by a genetic approach. Thus, it is possible to compute the genetic distances of Nei with allozyme frequency values of 0,0.5 and 1. The new dendrogram is similar to the previous one: Leishmania major constitutes an homogeneous taxon, long isolated from the others. Leishmania donovani and Leishmania tropica have retained a nonnegligible amount of genetic similarity, attesting both a common origin and a more recent evolutionary divergence.

[The genus Onchocherca : hypothesis on its evolution and a key to the species (author's transl)].

Abstract: A phylogenetic tree and a dichotomic key to the species in the genus Onchocerca are proposed The origin and principal evolution have taken place in Africa where the most primitive species (O railieti in the donkey) and the greatest number of species (half of the 24 representatives of the genus) occur This evolution apparently took place in a relatively recent geological period, corresponding perhaps to the establishment of the Equidae in Africa during the Pleistocene The species in humans, O volvulus, belongs to a small line of Onchocerca in Africa Bovidae of the Savanna which is morphologically highly evolved (musculature atrophied and hypodermis hypertrophied in the female, intranodular location) O volvulus appears to be a parasite which is still not well adapted to man (microfilariae not well tolerated)

[Phenology and variations of dermecos in some species of Spinturnicidae (Acarina, Mesostigmata) (author's transl)].

Abstract: Original cards allow to make the first study exclusively on phenology and dermecos of Spinturnicidae. Phenology. Species studied of the genera Spinturnix and Eyndhovenia have reproduction and maximum population during summer: In winter some males and females are resistant stages. On the contrary Paraperiglischrus rhinolophinus is a winter species. Dermecos. Species of the genus Spinturnix are found on the wing membranes of bats all the year. E. euryalis is located on the wing membrane in summer and in the coat bordering on this one during winter. Males of P. rhinolophinus are on the wing membranes females and nymphs on back tail membrane.

[Experimental study of the life cycle of Echinostoma togoensis n. sp., a larval parasite of Biomphalaria pfeifferi in Togo (author's transl)].

Abstract: L’adulte et les stades larvaires de Echinostoma togoensis sont decrits. E. togoensis evolue au stade redie dans la glande genitale de Biomphalaria pfeifferi qu’il sterilise totalement. Les metacercaires se developpent soit dans la cavite pericardique de divers Pulmones aquatiques, soit dans le rein des tetards d’Amphibiens. L’adulte a ete obtenu experimentalement exclusivement chez la souris blanche.

Trichinella spiralis in rats: in vivo effects of the bile and in vitro action of secretory IgA from bile.

Abstract: The biliary secretion of rats is diverted from the choledoch duct to the bladder. These rats are resuscitated by sub-cutaneous injections of a salt solution and then infected with Trichinella spiralis larvae. It is shown that the number of adult worms is increased (+ 66 %); as is the female larvae production (+ 51 %); the females’ lenght is also increased (+ 25 %).40 days after the infection the number of muscular larvae is considerably increased (+ 79 %) in comparison with control rats.Secretory IgA (SIgA) from rats bile were tested in vitro on the female production of larvae. This larvae production was more inhibited (59 %) by immune SIgA than by control SIgA (25 %).

[Significance of enzymatic polymorphism in Leishmaniae--On three heterozygous stocks of Leishmania infantum Nicolle, 1908, Leishmania cf. tarentolae Wenyon, 1921 and Leishmania aethiopica Bray, Ashford and Bray, 1973 (author's transl)].

Abstract: The analysis of 8 isoenzymes (PGM, PGI, G-6-PDH, 6-PGDH, IDH, MDH, ME, GOT)of 49 stocks of leishmaniae [35 of Leishmania infantum Nicolle, 1908, 10 of Leishmania cf. tarentolae Wenyon, 1921, 2 of Leishmania tropica (Wright, 1903) and 2 of Leishmania aethiopica Bray, Ashford and Bray, 1973] revealed heterozygous structures in three stocks. These structures were expressed by two (PGM) or three (PGI, 6-PGDH) spots on the electrophoretic gels. Two stocks were heterozygous for PGI alone [one of L. infantum from a dog in the Cevennes, France; one of presumed Leishmania tarentolae from Sergentomyia minuta (Rondani, 1843) from P. O., France] and one was heterozygous for PGI, PGM and 6-PGDH (L. aethiopica from man in Ethiopia). The results are comparable to those seen in eukaryotic organism with sexual reproduction and suggest that leishmaniae have diploid structures and a process of genetic exchange.

[Redescription of Onchocerca fasciata R. and H., 1910, a parasite of the dromedary (author's transl)].

Abstract: Onchocerca fasciata R. et H., 1910, parasite du dromadaire, est redecrit (materiel recolte a Abha, Arabie Saoudite).Cette onchocerque, qui est l’unique representant du genre chez les Camelides, presente par sa morphologie assez primitive des affinites avec les especes parasites d’Equides. (O. reticulata, O. cervicalis et O. raillieti).

Molineinae parasites of mammals

Abstract: A revision of Molineinae parasitic in mammals is proposed with the following taxonomic changes: 1) Removal of the genera Ortleppstrongylus Durette-Desset, 1970, from a Bathyergidae of South Africa and Moguranema Yamaguti, 1941, from a Talpidae insectivore of Japan. Both genera are placed in Trichostrongylidae-Cooperiinae for the first, Trichostrongylidae-Haemonchinae for the second. 2) Division of the genus Molineus into two groups separated principally by the arrangement of the bursal rays. a) Molineus sensu stricto, parasitic in Carnivores throughout the world and in South american monkeys; with rays 2 and 3 grouped together and parallel, and with rays 4 equidistant between the 3 and 5. b) Brygoonema n. gen., Hugotnema, n. gen., Nochtia (Nochtia) Travassos and Vogelsang, 1929, and Nochtia (Tenrecola) n. sub. gen., parasitic in Tenrecoidea insectivores of Madagascar and Africa, and Erinacoidea insectivores and lemurs of Africa, with rays 2 and 3 diverging and the papilla of the ray 4 closer to the 3 than the 5. 3) Resurrection of the genus Shattuckius Sandground, 1938 parasitic in Solenodon of Hispaniola. 4) Synonymy of Hooperstrongylus Lie Kian Joe et Ow Yang, 1963 with Pithecostrongylus Lubimov, 1930. The species Molineus vogelianus De Muro, 1933 and M. teocchii Quentin, 1970, parasitic in lemurs are placed in Pithecostrongylus. Hypotheses on the evolution of the Molineinae of mammals are presented, based primarily on the evolution of the bursa. From the basic pattern observed in Molineinae of amphibians and reptiles (rays 2-3 grouped, ray 4 with common base with the 5-6, rays 5-6 grouped), evolution has followed two principal lines: 1) Displacement of the papilla of the ray 4 towards the anterior and disappearance of the common base with the 5-6. 2) Extremities of rays 2-3 and 5-6 converging forming two separate pincer-like formations. Following these and other secondary characters, an evolutionary hierarchy is proposed for the 13 genera. The parasites of Tenrecoidea of Madagascar are apparently of central importance in this evolution. A list of genera and species is given.

Host acquisition by Ornithodoros capensis Neumann (Ixodoidea: Argasidae).

Abstract: Forty percent of white-capped noddy tern, Anous minutus, nests tagged in January 1977 were re-occupied the following nesting season in February 1978. This re-use of nests allows host acquisition by O. capensis, as the ticks remain in the core of the abandoned nest during the non-nesting season.

Migrations des microfilaires et des peuples océaniens. Une approche de la spéciation chez les filaires de Bancroft et de Malaisie, par l’étude de la périodicité des microfilaires en fonction de la densité ; contribution à la préhistoire du Pacifique

Abstract: La periodicite des microfilaires est due a leur migration circadienne entre les arterioles pulmonaires et la circulation peripherique, au moment de la journee ou elles ont le plus de chances d’etre absorbees par leur moustique vecteur, et donc de poursuivre leur cycle biologique Chez certaines souches, la disparition des microfilaires de la peripherie peut etre pratiquement totale a une certaine phase du nycthemere ; chez d’autres, l’amplitude de ce phenomene est peu marquee Suivant le cas, on parle de forme « periodique » ou « subperiodique » Wuchereria bancrofti est une filaire pantropicale de l’Homme Presque partout, elle montre une stricte periodicite nocturne On ne rencontre une filariose subperiodique diurne qu’en Polynesie, a Fidji, en Nouvelle-Caledonie ( W brancrofti var pacifica ) et aux iles Nicobar Deux foyers limites, au Vietnam et en Thailande, presentent une subperiodicite nocturne Brugia malayi est une anthropozoonose asiatique La forme subperiodique nocturne n’existe qu’a proximite des forets marecageuses d’Austronesie La forme periodique a une repartition plus extensiveUne periodicite nette resulte du synchronisme des va-et-vient de chaque microfilaire Par contre, deux possibilites opposees peuvent entrainer une faible periodicite : la superposition d’oscillations marquees, mais desynchronisees, ou l’attenuation de biorythmes homogenes Suivant que l’on est dans l’un ou l’autre cas, l’amplitude relative devrait diminuer ou rester constante lorsque la densite moyenne des microfilaires est plus eleveeCe test est applique a huit formes subperiodiques Pour les deux souches subperiodiques nocturnes de Brugia malayi, pour les quatre souches subperiodiques diurnes de Wuchereria bacrofti var pacifica et pour la souche subperiodique diurne de W bancrofti provenant des iles Nicobar, on conclut a une subperiodicite de type composite Elle est par contre de type homogene pour la souche subperiodique nocturne de W bancrofti isolee en ThailandeL’evolution la plus probable s’effectue dans le sens subperiodicite composite-periodicite (elimination par le vecteur des biorythmes non synchrones avec son cycle d’agressivite), puis periodicite-subperiodicite homogene (degenerescence) A partir de cette sequence, on peut chercher a etablir un scenario coherent sur les etapes dans la speciation de B malayi et W bancrofti La forme subperiodique de B malayi limitee a l’ Austronesie, est supposee anterieure a la forme periodique, ce qui concorde avec la specialisation superieure de la seconde en ce qui concerne les hotes vertebresUn evenement hautement favorable a l’individualisation de l’espece W brancrofti, a partir d’une filaire ancestrale austronesienne proche de la forme subperiodique de B malayi, est la differenciation de l’ethnie polynesienne Ce phenomene s’est produit a la suite du long isolement, qui commenca plus de dix siecles avant J-C, d’elements provenant d’Austronesie et de la Melanesie, dans la zone Fidji-Tonga-Samoa La stricte infeodation de W bancrofti a l’Homme s’explique par l’absence de tout autre hote convenable, ce qui ne serait pas le cas pour les iles Nicobar, ou d’autres Mammiferes auraient pu permettre la conservation d’une anthropo-zoonose du type B malayi Le comportement du moustique Aedes polynesiensis est favorable au maintien de la subperiodicite L’efficacite exceptionnelle avec laquelle il transmet W bancrofti temoigne d’une longue adaptation de ce couple vecteur-parasiteGrâce a leurs dons de navigateurs, ceux qui etaient devenus des Polynesiens ont pu assurer la large dissemination du nouveau parasite, a l’interieur comme a l’exterieur du triangle polynesien En Melanesie, la filaire rencontra de nouveaux vecteurs, les Anopheles, qui selectionnerent une souche periodique nocturne Celle-ci put s’etendre, de proche en proche, jusqu’en Austronesie et au-delaMeme dans des zones ou la filariose de Bancroft montre une stricte periodicite nocturne, on observe en Austronesie chez quelques individus des filaires a periodicite attenuee Ces formes atypiques sont peut-etres a l’origine des petits foyers subperiodiques, rencontres au Vietnam et en ThailandeLa decouverte d’une filaire identique a W bancrofti var pacifica aux iles Nicobar, petit archipel de l’Ocean Indien, represente une magnifique justification du projet de Robinson, qui envisageait de rechercher, dans de petites iles placees aux portes de l’Austronesie, des traces de Polynesiens en quete du Hawaiki de leurs legendes

[Epidemiological survey in a natural focus of Rickettsia transmitted by Ixodes ricinus in Switzerland (author's transl)].

Abstract: A spotted fever group Rickettsia referred to as "Swiss agent" was detected in 8.5% of Ixodes ricinus collected in a marshy forest of the Swiss plateau. This organism, in its tick vector, was found to be transmitted stadially as well as ovarially; of 433 larval, nymphal or adult ticks from 17 parental tick females, all were infected. A total of 3,612 larval I. ricinus were collected from 168 small mammals including 127 Clethrionomys glareolus, 29 Apodemus sylvaticus and flavicolis, 7 Microtus agrestis, and 5 Sorex araneus from the same forest. 143 sera were obtained from these rodents: 114 (82%) had microagglutinating antibodies to the "Swiss agent".

[Quentius kozeki n. g., n. sp., rictularid nematode parasite in an American marsupial (author's transl)].

Abstract: Description of the female of Quentius kozeki n. g., n. sp., parasitic in Marmose at Cali (Columbia). Because of its cephalic structure, the species is considered to be the most primitive Rictulariidae actually known. In addition, however, it has aberrant and specialized characters. The existence of this species seems to indicate that the rictularioids were established as early as the Cretaceous in American marsupials. They could have been maintained in these animals at least until the Oligocene before invading Northern rodents of the Nearctic region. From these hosts, as Quentin (1971) demonstrated, there was a North-South evolution throughtout the world.

Enquête épidémiologique dans un foyer naturel de Rickettsies à Ixodes ricinus du plateau suisse

Abstract: Dans une foret de plaine humide du Plateau suisse, une Rickettsie du groupe de la fievre pourpree, appelee par commodite « Rickettsie suisse », a ete trouvee dans 8,5 % des tiques de l’espece Ixodes ricinus. L’evolution de ce microorganisme dans les tiques a ete etudiee. Quatre cent trente-trois descendants de la premiere generation, provenant de 17 ♀♀ infectees, ont ete testes. Tous les descendants, quel que soit leur stade evolutif (larve, nymphe, adulte), se sont reveles etre infectes. La transmission transovarienne et transstadiale a donc eu lieu dans le 100 % des cas.Cent-soixante-huit micromammiferes ont ete captures dans cette meme foret, soit 127 Clethrionomys glareolus, 29 Apodemus sylvaticus et flavicolis, 7 Microtus agrestis et 5 Sorex araneus. Tous etaient lourdement infestes par les larves d’I. ricinus (3 612 larves recoltees). Un echantillonnage de 143 sera, provenant des 5 especes de micromammiferes captures, ont ete testes par microagglutination avec un antigene specifique anti-« Rickettsie suisse » : 114 d’entre eux (82 %) presentaient des anticorps contre cette Rickettsie.

[The relationship between host and parasite in the Crustacean Carcinus parasitized by Sacculina carcini: effect of crude extracts of Sacculina and haemolymph of parasitized Crab upon the proteinogramm of experimented healthy crabs (author's transl)].

Abstract: The injection of crude extracts of Sacculina to healthy crabs induces, after a variable lapse of time, qualitative and quantitative changes in their proteinogramm and a delay in their moulting cycle. These changes are the same as those observed in infested specimens. The injection of haemolymph from parasitized crabs gives similar effects. So, the Sacculina could be able to produce effect from afar upon organs not invaded by the roots of the parasite.

Répartition et intérêt épidémiologique de Rhipicephalus turanicus (Pomerantsev, Matikasvili, Lototzki, 1940) (Acarina, Ixodoidea) Écologie de cette espèce dans le Midi méditerranéen français

Abstract: A l’occasion d’une etude sur les vecteurs potentiels de fievre boutonneuse dans la basse vallee du Rhone, les auteurs esquissent un bilan des connaissances acquises sur Rh. turanicus (biogeographie, hotes, dynamique saisonniere…).Sur la base de travaux personnels, ils insistent plus particulierement sur sa repartition et son ecologie dans le midi mediterraneen francais : espece exophile tres frequemment rencontree, la riche gamme de ses hotes (domestiques et sauvages) et son adaptation a de nombreux milieux anthropises la predestinent a un role epidemiologique de premier plan.

[Fatal neurological syndrome in a collared dove (Streptopelia decaocto) and fixation of ixodes pari (= I. frontalis) tick (author's transl)].

Abstract: La paralysie a tiques chez les oiseaux sauvages est probablement frequente mais rarement observee. Les auteurs rapportent le cas d’une tourterelle turque (S. decaocto) chez laquelle se trouvaient associes un syndrome neurologique mortel et la fixation au-dessus de l’œil droit d’une femelle d’Ixodes pari. L’etude virologique des tissus de l’oiseau et de la tique a ete negative. Il pouvait donc s’agir d’une paralysie a tiques ou d’un equivalent mineur de ce syndrome. Par ailleurs, c’est la premiere fois que la tourterelle turque est signalee comme hote d’I. pari.

[Description of Spirobakerus weitzeli n. g., n. sp., and remarks on the Nematodes Spirocercidae (author's transl)].

Abstract: Description of Spirobakerus weitzeli n g, n sp, parasitic in a Cricetidae of Columbia and revision of the Neotropical Spirocercidae The taxa Leiuris vazipereirai (Lopez-Neyra, 1951) n comb and Texicospirura cesticellus (Molin, 1860) n comb are proposed The endemic neotropical Spirocercidae include: --Four paleoendemic genera: Didelphonema in marsupials, Leiuris in the Bradypodidae, Tejeraia in Caviomorphs and tapirs, and Spirobakerus in the Cricetidae (which in interpreted as an example of the capture phenomenon) Given the conspicuous development and anterior location of the median cephalic formations, these four genera are considered as the most primitive Spirocercidae in the world fauna --Two recently endemic forms: Texicospirura in peccarries and Physocephalus lassancei in cervids Their more evolved morphological characters seem to indicate a much later introduction into the Netropical zone

[Demography and the phenomenon of intraspecific competition of Gymnophallidae Morozov, 1955 in the second intermediate hosts (Trematoda, Digenea)].

Abstract: Dans le cycle biologique heteroxene des Gymnophallidae, le premier hote intermediaire est habituellement un Lamellibranche, beaucoup plus rarement un Prosobranche. Dans la majorite des cas, les deuxiemes hotes sont des Pelecypodes, peu frequemment des Prosobranches ou des Annelides polychetes. L’hote emetteur est donc le plus souvent sedentaire ; cette particularite est un handicap pour une large dissemination des elements infestants. Les hotes recepteurs sont, eux aussi, relativement immobiles ; ils ne peuvent donc explorer la totalite du milieu ce qui est desavantageux pour le parasite. Pour contourner de telles difficultes, les Gymnophallides se sont adaptes en produisant de grandes quantites de cercaires (plusieurs centaines de milliers et meme plusieurs millions selon les especes). Suivant la nature du milieu dans lequel se deroule le cycle biologique on observe alors : — soit une dispersion des elements infestants (milieu marin de mode plus ou moins agite) — soit au contraire une concentration des cercaires (milieu lagunaire confine ou etangs saumâtres fermes).Chez les Gymnophallidae caracteristiques des milieux fermes, les deuxiemes hotes intermediaires ne recrutent par leurs parasites de la meme facon que ceux des especes de Gymnophallides infeodees au milieu marin ouvert.En milieu confine, le recrutement des agents infestants ne se poursuit pas pendant toute la duree de la vie de l’hote ; il tend vers une valeur optimum qui est atteinte lorsque le microhabitat est sature : c’est un recrutement limite. En milieu ouvert, les deuxiemes hotes intermediaires recrutent leurs parasites d’une maniere qui parait illimitee. Cette particularite est due au fait que des reactions palleales du Mollusque isolent les metacercaires du microhabitat dans lequel elles s’etaient initialement installees. Les metacercaires, parfaitement vivantes, sont ainsi regroupees au sein de spherules et celles-ci sont progressivement repoussees a l’interieur des tissus de l’hote. Les metacercaires sont donc retirees en permanence du microhabitat extrapalleal et deviennent des parasites intrapalleaux. Ainsi le microhabitat demeure toujours disponible pour de nouvelles infestations et ne se sature jamais.

Contribution à l’étude du système nerveux des formes adultes et larvaires de Schistosoma mansoni Sambon, 1907 (Trematoda Digenea) - II - Rôle de la sérotonine et de la dopamine

Abstract: Cette etude precise la localisation et le role de la serotonine (5-HT) et de la dopamine (DA) chez Schistosoma mansoni. Avec les protocoles utilises,1)la serotonine tritiee (5-HT- 3 H) est incorporee selectivement par les fibres nerveuses contenant des granules denses mesurant 820 ± 20 A (granules de type 2) parfois associees a d’autres structures ; la presence de dopamine « froide » dans le milieu ne modifie pas l’incorporation ;2)la dopamine tritiee (DA- 3 H) est aussi incorporee in vitro par les fibres nerveuses et occasionnellement par les fibres musculaires de Schistosoma mansoni adulte ;3)le miracidium intraovulaire, les sporocystes de premiere et de deuxieme generation ainsi que les cercaires intrasporocystiques ne semblent pas incorporer la 5-HT- 3 H et la DA- 3 H. Par contre, les deux amines sont incorporees par l’hepatopancreas de Biomphalaria glabrata et la 5-HT- 3 H a donne un marquage sur certaines zones neuromusculaires du tentacule.

Metabolism of lipoproteins in rodent malaria, relationship between lipolysis, steatosis and increased biosynthesis of V.L.D.L.

Abstract: The kinetic study of the seric free fatty acids, total lipids and hepatic triacyglycerides had led us to conclude that the biosynthesis of T.A.G.-rich lipoproteins increases during malaria. It seems that the parasite induces a lipolysis of adipose tissue in order to meet its own needs for fatty acids and that the excess of the latter taken by the liver involves an increased synthesis of the V.L.D.L. The cis-vaccenic acid has also been analysed during the evolution of parasitaemia; these variations by themselves cannot explain the extra parasitic hemolysis.

[Contribution to the knowledge of the biology of Moniliformis moniliformis Bremser, 1811 (Acanthocephala). Influence of host resistance of Rattus norvegicus Berkenhout, 1769, on the parasite (author's transl)].

Abstract: La resistance acquise par les rats (SIV 50) au cours de leur infestation par 30 specimens de M. moniliformis influence la survie, la croissance et le comportement du parasite. Des vers sont rejetes au cours de l’infestation : les vers ♀ des la 4e semaine, les vers ♂ surtout apres la 8e semaine. La densite de la population infestante determine le moment de la « self-cure ». Chez les rats sensibilises par une premiere infestation, le nombre de vers retrouves apres 2 semaines de reinfestation est plus faible que lors d’une infestation unique, soit 26 et 66 % respectivement. La croissance de M. moniliformis est inhibee par l’immunite de l’hote. Ainsi, apres 2 semaines de reinfestation, les vers ont une taille moyenne inferieure a celle des vers de meme âge d’une infestation unique. Les parasites sont fixes par leur proboscis a la muqueuse intestinale du rat du pylore au caecum. Ils se deplacent au cours de l’infestation. Des vers ♂ migrent dans la region posterieure et des vers ♀ dans les regions anterieure et posterieure de l’intestin. Les vers de la reinfestation ont une repartition plus etendue apres 2 semaines deja. Nous emettons l’hypothese que M. moniliformis se deplace a la suite de reactions immunitaires et inflammatoires localisees au point de fixation du ver, mais aussi, pour repondre aux exigences de son developpement.