Ce travail se place dans le cadre des analyses de discours. Son objectif est de proposer une methode d'analyse pour reconnaitre les actes de dialogue accomplis. Pour cela un corpus d'une quinzaine de dialogues oraux authentiques a ete analyse ; ces dialogues mettent en scene deux locuteurs dans une tâche de conception de dessin. Cette etude consiste a determiner un certain nombre de marques linguistiques et contextuelles rendant compte des actes de dialogue produits par les locuteurs. L'idee sur laquelle repose l'etude de ces marques est qu'un locuteur donne dans son enonciation suffisamment d'" indices " pour etre compris, indices qui permettront a l'interlocuteur d'interpreter ce que le locuteur a voulu dire. Trois types d'indices linguistiques ont ete retenus : les indices intervenant dans la determination des actes de dialogue, les indices de connexion dont le role est de marquer la structure du discours et les indices de cohesion rendant compte des chaines thematiques. Ces indices peuvent etre des items ou des expressions lexicales, de nature morphologique ou syntaxique. Les informations contextuelles prises en compte dans l'analyse sont la situation d'enonciation, les enchainements d'enonces, les roles occupes par les locuteurs dans leur tâche, auxquelles on ajoute des informations prosodiques et gestuelles. Un prototype a ete elabore ; il identifie a partir des informations linguistiques et contextuelles etudiees, les actes de dialogue correspondant aux enonces. Ce systeme dispose d'un modele des enchainements d'actes de dialogue les plus frequents, ainsi que d'un modele de gestion des roles occupes par les locuteurs. En effet, selon le role occupe, les locuteurs n'effectuent pas les memes interactions dans le meme contexte. Enfin, on a donne au systeme un ensemble de connaissances sur les marques linguistiques necessaires a l'identification des actes effectues. La tâche du systeme consiste ainsi a reconnaitre que "tu peux deplacer le triangle a droite" est bien une requete ou que "je prends ce rond la ?" est bien une question. Le probleme revient a determiner les marques linguistiques et/ou contextuelles pertinentes, qui permettent de reconnaitre ce qui est enonce en terme d'actions de communication.

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Problèmes de linguistique générale

Etude des marqueurs discursifs dans le dialogue finalisé

Ce travail de recherche s'inscrit en sciences du langage, et interroge la notion d'ethos en la croisant avec la construction de la subjectivite dans le langage. Il s'appuie sur les outils de la linguistique enonciative et de la linguistique praxematique. Son but est de montrer le lien entre l'objet d'etude – l'ethos politique – et l'objectif electoral du candidat ou de la candidate qui le met en place dans sa profession de foi. Le corpus d'etude est constitue des professions de foi des candidat(e)s se presentant aux elections presidentielles de 2007 et de 2012.Selon Charaudeau (2005) les ethos politiques peuvent etre regroupes sous deux grandes categories : les ethos de credibilite (ethos de serieux, de competence et de vertu) et les ethos d'identification (ethos de chef, de solidarite, de caractere, de puissance, d'humanite et d'intelligence). Chacun de ces ethos prend appui sur diverses strategies discursives et/ou enonciatives. L'analyse linguistique des professions de foi les met au jour, en propose une modelisation et montre la maniere dont l'ethos politique de chaque candidat(e) est ainsi mis en scene.

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Ethos discursif et construction des rapports intersubjectifs dans les professions de foi des élections présidentielles de 2007 et de 2012

features in inflection (I) and v. Therefore, the information contained in I and v is no longer in the form of affixes that attach to items, as it was in previous models; it is rather a collection of features that must coincide with the features of the item. If the features of the item and of I/v match, then I and v disappear and the derivation enters the PF component under Spell-Out. If the features do not match, then I and v remain and the derivation crashes at LF. In a sentence like the one in (20), for example, the head of the VP, the verb escribe, has to check its features (present tense, 3ps) in v and I. In this way, the

background

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English/Spanish syntactic contrasts : minimalism and optimality

In recent minimalist work, it has been argued that C-agreement provides conclusive support for the following theoretical hypotheses (cf. Carstens 2003; van Koppen 2005; Haegeman & van Koppen 2012): (i) C hosts a separate set of phi-features, a parametric choice possibly linked to the V2 property; (ii) feature checking/valuation is accomplished under (closest) c-command (i.e. by the operation Agree, cf. Chomsky 2000 and subsequent work). This paper reviews the significance of C-agreement for syntactic theory and argues that certain systematic asymmetries between regular verbal agreement and complementizer agreement suggest that the latter does not result from operations that are part of narrow syntax. The case is based on the observation that at least in some Germanic varieties (most notably Bavarian), the realization of inflectional features in the C-domain is sensitive to adjacency effects and deletion of the finite verb in right node raising and comparatives. The fact that C may not carry inflection when the finite verb has been elided is taken to suggest that complementizer agreement does not involve a dependency between C and the subject, but father between C and the finite verb (i.e. T). More precisely, it is argued that inflectional features present in the C-domain are added postsyntactically via a process of feature insertion (cf. e.g. Embick 1997; Embick & Noyer 2001; Harbour 2003) that creates a copy of T’s (valued) <J)-set. It will then be shown that this account can also capture phenomena like first conjunct agreement (FCA) and external possessor agreement, which are often presented as crucial evidence of the syntactic nature of complementizer agreement (cf. van Koppen 2005; Haegeman & van Koppen 2012).

Complementizer agreement (in Bavarian). Feature inheritance or feature insertion

In Finnish, the genitive case (marked by - n ) has a distribution which is both broad and complex, making it one of the primary components of the grammar. Though sometimes assumed to mark the possessor, it is not found in the possessive construction which appears to be an existential sentence beginning with a locative phrase. This paper makes three points: (1) The Finnish genitive is not the possessor case, even in a broad sense; rather, it is a purely structural case appearing in an irreducible range of syntactic configurations. (2) In a few contexts, the - n marker is not a genitive as such but rather a semantic case with dative sense which corresponds to a P head in syntactic structure. These uses are likely relics of what the - n case was before it became grammaticalized as genitive. (3) The Finnish possessive construction is not a locative inversion, but rather a transitive sentence with a verb meaning ‘have’. The apparent contradiction between morphology and syntax can be resolved by using a transformational approach.

/pdf/the-genitive-case-and-the-possessive-construction-in-finnish-2v47sjtnwi.pdf

The Genitive Case and the Possessive Construction in Finnish

Communication using symbols (such as words) structured with grammar

Problèmes de linguistique générale

Citations

Etude des marqueurs discursifs dans le dialogue finalisé

Ethos discursif et construction des rapports intersubjectifs dans les professions de foi des élections présidentielles de 2007 et de 2012

English/Spanish syntactic contrasts : minimalism and optimality

Complementizer agreement (in Bavarian). Feature inheritance or feature insertion

The Genitive Case and the Possessive Construction in Finnish

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